Après des articles sur les réseaux sociaux et autres médias non productifs. C’est le gouverneur de l’Estuaire, Marie Françoise Dikoumba qui est venue à la charge pour tacler le Maire de Libreville. Informée de tout ce qui se dit à travers les réseaux sociaux, le gouverneur de l’Estuaire a pris la décision de suspendre une dizaine d’arrêtés municipaux portant nomination de plusieurs dizaines de personnel au sein de l’administration municipale et du cabinet du maire de Libreville.
Eugene Mba, le Maire de Libreville serait désormais la cible de plusieurs autorités du pays. C’est le moins qu’on puisse dire, au regard des griefs et les nouvelles mesures prises par le gouverneur pour tenter de démontrer aux gabonais que la gestion de ce dernier à la Mairie de Libreville, est chaotique. Le 18 mai dernier, Marie Françoise Dikoumba, en soutien aux sbires du Maire de Libreville a pris des mesures contestées par plusieurs agents de cette intuition.
« Il m’a été donné d’observer la tendance des membres du bureau du conseil municipal de la commune de Libreville, a procédé à des recrutements ou nominations incontrôlés et non réglementés, aussi bien au sein des cabinets des élus que dans l’administration municipale » a relevé Marie Françoise Dikoumba, le Gouverneur de l’Estuaire. Eugène Mba est –il le premier Maire de la commune Libreville ? Pourquoi la même démarche n’avait-elle pas été engagée lorsque ses prédécesseurs, Ossouka Raponda, André Dieudonné Berre et Léandre Nzue, étaient à la tête de cette commune ?
D’où viennent toutes ces personnes dont on affirme avoir été nommées par Eugène Mba ? Un gouverneur est-il habilité à suspendre les activités ou procédures engagées par un Maire ? Autant de questions qui mériteraient d’avoir des réponses pour apprécier le caractère impartial de la décision du gouverneur. Car, depuis quelques jours le nom de l’un des collaborateurs du chef de l’Etat, Ali Bongo est cité dans certains médias comme étant à l’origine de la cabale médiatique initiée à l’encontre du Maire de Libreville.
Dans tous les cas, la réaction des plus hautes autorités est très attendue pour éviter que ce problème n’engendre un conflit au sein de la mairie de Libreville.

