Signature d’un projet de coopération technique entre la FAO et le Gouvernement.

Ce projet concerne l’aquaculture commerciale intensive en zone péri-urbaine  ceci pour promouvoir une aquaculture commerciale intensive et durable au Gabon permettant d’augmenter la production aquacole nationale.
Dans le cadre des initiatives visant à contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à la lutte contre la pauvreté au Gabon, le Coordonnateur du Bureau Sous-régional de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Hélder Muteia et le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de l’Alimentation, Biendi Maganga Moussavou, ont signé ce jour, dans les locaux du  Centre d’appui à la pêche artisanale de Libreville (Capal), un projet de coopération technique portant sur « l’appui au développement de l’aquaculture commerciale intensive en zone péri urbaine au Gabon ».

D’un montant total de 93.000 US dollars soit 53.900.000 XFA et d’une durée d’un an, le projet concerné s’inscrit dans le cadre des priorités retenues dans le Cadre de Programmation Pays 2017-2022 du Gabon et de la FAO, notamment le domaine prioritaire 3 sur le développement des chaînes de valeur durables dans l’agriculture, l’élevage, la forêt, la pêche et l’aquaculture, mais également à l’initiative régionale 2 de la FAO  sur  l’intensification et la commercialisation durables de la production grâce à la gestion intégrée des paysages agricoles.

Le projet aura pour finalité de contribuer à l’accroissement durable de la production halieutique nationale pour répondre aux objectifs de diversification de l’économie gabonaise et de sécurité alimentaire et nutritionnelle, et cela, à travers la promotion d’une aquaculture commerciale viable permettant d’augmenter la production aquacole nationale. Ces objectifs sont alignés avec ceux du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE, Vision 2025) et du Plan de Relance de l’Economie (PRE, 2017-2019) pour les sous-secteur pêche et aquaculture qui constitue les politiques de référence et pour lesquels les orientations stratégiques pour ces secteurs sont de doubler la production et de tripler les revenus générés dans ces filières d’ici 2025.

Le projet cherchera principalement à lever les contraintes liées aux aspects technico-économiques et humains. A cet effet, les produits et activités qui seront développés chercherons à tester et à documenter des modèles de production aquacole plus intensifs et rentables avec le souci d’une éventuelle mise à l’échelle en cas de succès. Pour se faire, une grande attention sera portée au suivi, à l’évaluation, et à la capitalisation/vulgarisation des résultats technico-économiques du projet auprès de groupes cibles (étudiants en agronomie, production animales, institutions de financements, etc).

Dans son allocution, le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de l’Alimentation, Biendi Maganga Moussavou a dit l’intérêt que le Gouvernement accorde à ce secteur stratégique qu’est l’aquaculture avant de remercier la FAO pour les appuis multiformes engagés dans le secteur agrosylvopastoral. « Le Plan Stratégique Gabon Emergent et le Plan de Relance Economique placent le secteur de l’aquaculture parmi les secteurs prioritaires de diversification de l’économie, de création d’emplois décents et de réduction de la pauvreté dans notre pays ».

Pour sa part, le Coordonnateur du Bureau Sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale et Représentant de la FAO au Gabon, Hélder Muteia a précisé que « les résultats de ce projet permettront de promouvoir une aquaculture commerciale intensive durable afin d’augmenter la production aquacole nationale et de tendre vers l’objectif de développement durable lié à la faim zéro pour lequel la communauté internationale s’est engagée à l’horizon 2030 ».

A terme, le projet contribuera à la réalisation de plusieurs Objectifs de Développement Durable (ODD) dont l’ODD 14 qui vise à conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines, mais également à l’initiative globale de la FAO sur la Croissance Bleue dans sa composante développement d’une aquaculture durable.

Paul Essonne

Journaliste

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