SEEG, véritable danger… Par Hortense BOUKANDOU MORY

Je voudrais ici m’adresser au responsables de la société d’énergie et d’eau du Gabon. Vous nous avez soumis à un rythme de délestages, auquel les populations commencent à s’accommoder, tant bien que mal.
Toutefois, il serait important et judicieux que certaines tranches horaires soient complètement retirées de ce programme. Car vous conviendrez avec moi, qu’à partir d’une certaine heure des problèmes d’insécurité se posent à tous les niveaux.

Il est inadmissible que l’on puisse passer la partie de la nuit qui se situe entre 0 heure et 3h du matin dans les ténèbres. Tout en sachant qu’à ces heures beaucoup de choses peuvent se produire.

Heureusement que le Gouvernement  a maintenu le couvre-feu de 2h à 5h du matin. N’eut été cette mesure sécuritaire, n’en déplaisent à ceux-là qui militent pour sa levée, je n’ose pas imaginer de quoi on parlerait à Libreville en termes de grand banditisme à ces heures avec le concours de la SEEG.

Votre délestage qui intervient entre 0h et 3h du matin et/ou entre 3h du 5h du matin à défaut entre 0 et 5h du matin, est scandaleux et dangereux.

Vous avez des administratifs et des élèves qui doivent chacun se rendre, soit à leur lieu de travail, soit dans leurs établissements scolaires. Mais comment voulez-vous que quelqu’un puisse être productif s’il n’a pas joui du sommeil du juste que même Dieu le Créateur lui accorde sans facture?

Parce que la société d’énergie et l’eau du Gabon, à qui nous payons de l’argent est incapable de remplir ses missions correctement. Quand on sait qu’il fut un temps votre slogan, c’était CORRECT!

VIvement, que les dispositions soient prises dans ce sens et qu’à ces heures n’intervienne plus la moindre coupure d’électricité.

Hortense BOUKANDOU MORY

Paul Essonne

Journaliste

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