Réagissant aux informations relayées sur les réseaux sociaux concernant l’exclusion de la jeune fille malmenée dans la vidéo, le ministère de l’éducation a apporté des précisions sur cette épisode regrettable ayant mis à rude épreuve la crédibilité et le discernement l’encadrement de l’Institut Immaculée Conception. Ci-dessous le droit de réponse du ministère de l’éducation nationale.
« Contrairement aux assertions largement diffusées sur les réseaux sociaux, l’exclusion de Anna-Gwanaélle Mouwoyi-Bifagou de l’Institution Immaculée Conception ne constitue en aucun cas une injustice ni une forme de complicité face à la violence en milieu scolaire. Le conseil de discipline, souverain dans ses délibérations, s’est réuni et a statué avec une impartialité exemplaire, à l’issue d’une procédure contradictoire rigoureuse. Aucune pression externe n’a altéré la décision rendue. Il est primordial de rétablir les faits.
L’exclusion a concerné l’ensemble des protagonistes de l’incident. Aucune impunité n’a été accordée. En réalité, la prétendue victime est reconnue comme l’instigatrice principale de la scène ayant conduit à l’altercation. Les témoignages recueillis auprès du corps enseignant dépeignent une élève au comportement souvent provocateur et manipulateur.
Ce n’est pas un acte isolé : plusieurs faits lui sont reprochés, ayant entraîné une exclusion temporaire, avec notification aux parents dont la signature est consignée dans son cahier de liaison. Cet événement s’inscrit donc dans une récurrence comportementale problématique qui a finalement justifié une mesure disciplinaire ferme, en conformité avec le règlement intérieur de l’établissement.
L’institution demeure résolument engagée dans la lutte contre toutes les formes de violence en milieu scolaire, dans un esprit d’équité et de responsabilité. L’éducation ne saurait être instrumentalisée à des fins de victimisation injustifiée. La vérité mérite d’être proclamée, même lorsqu’elle ne flatte pas les émotions. »
