A l’exception de quelques travaux de pose de pavés au niveau des trottoirs, de petites conduites d’eau et des murs de soutènements par endroit, la société adjudicataire, Colas qui devrait s’activer pour livrer le chantier, deux fois deux voies dans les délais, traîne le pas. Une situation pour le moins inquiétante compte tenu du caractère urgent des travaux de remise en état de la route reliant le PK5- Ntoum, pour ce qui est de la première phase.
Ce retard de livraison du chantier n’arrange pas du tout les riverains et les automobilistes. «Vraiment nous ne savons plus ce qui se passe, pourtant le démarrage des travaux a été très applaudit ici dans les PK, 7 ans après on fait du sur place, la société avance, une semaine après elle recule. Il parait qu’elle n’a pas encore reçu le reste d’argent. Pour nous les chauffeurs c’est pénible, tant tôt on conduit à droite, ensuite à gauche avant d’arriver à la destination, et la route est mauvaise par endroit, surtout lorsqu’il à pluie, la nuit c’est pire et cela occasionne même des accidents ». Ce que déplore ce dernier.
La société Colas commise à la tâche sur ce tronçon routier de 37 kilomètres, n’est pas du goût des riverains qui souhaitent voir ce chantier qui dur depuis 2009, être enfin livré. Quelques travaux d’ensoleillement de rechargement, de latérite, de la pose de la première couche du bitume n’arrivent pas à atteindre le niveau d’exécution qui devrait normalement être à 90% en 2016.
La lenteur avec laquelle Colas exécute les travaux, pourrait remettre en cause le délai de livraison du chantier sur l’axe PK5 – Ntoum. Et si tel est que le financement pose problème, l’Etat gagnerait à y remédier, afin de passer à la deuxième phase des travaux à savoir, Ntoum- Kango. En attendant certainement d’enregistrer les travaux de la route, Ntoum- Cocobeach, ou Kougouleu- Medouneu.