Réunion entre la coalition de la défense de la constitution et  la délégation du conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine en mission  au Gabon.

La coalition pour la défense de la constitution est un collectif regroupant les principales coalitions de la société civile engagées dans le processus démocratique et des droits de l’homme. Cette organisation, dans le contexte du projet constitutionnel en cours d’examen par l’assemblée constituante, a produit une analyse critique dans un document assorti de propositions pour le rendre compatible avec les standards démocratiques internationaux.
La rencontre de samedi 14 septembre  dernier dans une structure hôtelière  de la place, était de ce fait, destiné à échanger avec la délégation du conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine sur les perspectives,  les opportunités et les défis de la transition,  non sans omettre,  les points critiques sur la non nécessité des deux vices présidents, maintenir uniquement le vice président du gouvernement fut proposé ; la dissolution de l’Assemblée Nationale qui détruirait totalement l’édifice du régime présidentiel qui a été conçu au dialogue national inclusif dont la proposition était de supprimer l’article 12; sur l’article 52 relatif à la durée du mandat présidentiel, la société civile a jugé qu’un mandat de 7 ans présente le risque de routine voire d’essoufflement politique du régime et de l’action économique de l’État et propose une durée de 5 ans renouvelable une fois; pour l’article 53, relatif aux critères d’éligibilité où il faut être né de père et de mère gabonais, eux mêmes nés gabonais puis être marié(e) à un(e) gabonais(e), la société civile propose le retrait de ces dispositions qu’elle trouve discriminatoires et excessives,  elle propose une formule telle  » avoir la nationalité gabonaise d’origine » de père ou de mère. Car,  elle estime que cet alinéa viole le code de la nationalité applicable depuis les années 1960 et les articles 25 et 26 relatifs au pacte international  des  droits civils et politiques.  Qu’à cela ne tienne ce document a t-elle affirmé, sera déposé à l’assemblée nationale.
La délégation de l’Union Africaine s’est entretenu avec différentes autres parties constituantes de la vie politique et associative du pays.

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