Le ministre de la Santé, le Professeur Adrien Mougougou, a annoncé ce mercredi lors d’un point de presse la date officielle de la rentrée académique dans les Écoles Provinciales de Formation d’Action Sanitaire et Sociale (EPFASS).
La réouverture de ces établissements, prévue pour le 18 novembre 2024, s’inscrit dans la dynamique initiée par le Chef de l’État, le Gouvernement et le Comité de Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI). Cette initiative vise à renforcer le secteur sanitaire et social du pays, en formant de nouveaux professionnels dans ces domaines cruciaux.
Le ministre a précisé que cette rentrée académique marquera le début d’un calendrier bien structuré, avec un démarrage effectif des cours prévu pour le 2 décembre 2024. Les écoles de Mouila et d’Oyem sont d’ores et déjà prêtes à accueillir les étudiants, tandis que celle de Makokou connaîtra un léger retard d’une à deux semaines pour finaliser les préparatifs. Ce décalage permettra d’assurer les meilleures conditions d’accueil et de formation pour tous les futurs professionnels de la santé et de l’action sociale.
Concernant le déroulement de l’année académique, le Professeur Mougougou a annoncé un calendrier organisé en trois trimestres. Cette structure permet d’achever l’année avant la fin du mois d’août, en anticipation d’éventuelles échéances électorales liées à la fin de la période de Transition. Cette mesure témoigne de la volonté des autorités de garantir une année académique fluide et sans interruption pour les étudiants des EPFASS, tout en tenant compte des réalités politiques du pays.
Le concours d’entrée aux EPFASS, récemment organisé, a déjà permis de sélectionner les nouveaux élèves. Pour cette année, l’école de Mouila accueille 150 élèves, dont 120 en formation d’aides-soignants et 30 en auxiliaires des affaires sociales. De leur côté, les EPFASS de Makokou et d’Oyem accueilleront respectivement 100 élèves, répartis entre 80 aides-soignants et 20 auxiliaires. Cette répartition répond aux besoins spécifiques de chaque région et garantit que les établissements accueillent uniquement les étudiants déjà sélectionnés.
En réouvrant les EPFASS, les autorités gabonaises entendent donner un nouvel élan à la formation des acteurs du secteur sanitaire et social. Cette réouverture constitue une réponse aux attentes des étudiants et des professionnels de la santé, et marque un engagement fort pour renforcer les capacités humaines au service de la population. Cette mesure s’inscrit ainsi dans une volonté de transition et de renforcement des institutions, pour un Gabon mieux équipé face aux défis sanitaires et sociaux.