Les cadres de l’Union du Peuple Gabonais (UPG) ont pris l’initiative de réaffirmer leur engagement en tenant une conférence de presse à Libreville le samedi 2 mars 2024. L’objectif principal de cette réunion était d’annoncer la tenue imminente d’un congrès de restauration, visant à insuffler un nouveau dynamisme à leur formation politique, constaté par l’AGP.
Dans une déclaration empreinte de détermination, les représentants de l’UPG ont exprimé leur ferme volonté de préserver l’existence et la pertinence de leur parti. « Ce parti ne doit pas mourir », ont-ils proclamé d’une seule voix, dévoilant ainsi leur détermination à revitaliser l’image et l’impact de leur mouvement politique.
Serge Alain Nzamba, secrétaire général adjoint de l’UPG, a souligné l’importance cruciale de restaurer les fondements de leur parti pour lui permettre de retrouver sa légitimité et sa crédibilité. « Il faut une restauration du parti, afin que celui-ci retrouve ses lettres de noblesse. C’est-à-dire de redynamiser sa structure de base. Cela passe par l’organisation d’un congrès, qui redonnera à ce parti, des dirigeants légitimes et légaux, et permettra à la formation politique d’être audible et crédible », a-t-il affirmé.
En outre, les cadres de l’UPG, héritiers de feu Pierre Mamboundou, entendent également jouer un rôle actif dans le Dialogue national en cours. Toutefois, Alix Kisito Mulunghibwangue, premier secrétaire général adjoint de l’UPG, a annoncé la destitution de Mathieu Mboumba Nziengui de son poste de président du parti, justifiant cette décision par son incapacité à maintenir le cap tracé par feu Pierre Mamboundou.
Il convient de rappeler que l’UPG, qui fut autrefois le principal parti d’opposition sur l’échiquier politique national, aspire à renouer avec son glorieux passé et à retrouver une position influente dans le paysage politique gabonais. Le congrès projeté s’annonce donc comme un moment décisif dans le parcours de cette formation politique, offrant une opportunité de redéfinition et de renouveau.