Le vendredi 19 avril dernier à l’Université africaine des sciences(UAS) à Libreville il s’est agit de l’organisation d’une table ronde avec pour centre d’intérêt l’évolution et l’avenir des relations entre l’Union européenne (UE) et les pays membres de l’Afrique caraïbe et pacifique(ACP) pour un renforcement des capacités entre les deux institutions. La conférence débat animée par Annie Gruber, Pr agrégée en Droit public de l’université Paris Descartes a permis d’édifié l’assistance sur les différents accords du partenariat EU-ACP.
Les différents accords de partenariat EU-ACP ont connu des manquements et méritent une amélioration. Les accords de Yaoundé au Cameroun en Afrique Centrale, Lomé au Togo en passant par Cotonou au Benin en Afrique de l’Ouest sont les seuls a réagir sur le partenariat qui lie l’UE-ACP. Il est a retenir que l’accord de Cotonu le dernier prend fin le 20 février 2020.
Revenant sur le thème de la conférence assisté d’un enseignant le Dr Tobi Mvé Mbéga, de voir le futur de ce partenariat avant de voir son évolution suivi des résultats. Pour ce qui est des perspectives, le Pr a souligné que le partenariat va se poursuivre avec des négociations qui sont en cours, mais il s’agit de voir comment améliorer ce dernier. « Il faut retenir que les accords de Yaoundé étaient des accords d’assistance, les accords de Lomé étaient ceux des associations et les derniers accords de Cotonou qui étaient et qui seront certainement un partenariat plus renforcé avec des corrections en prenant en compte le plan institutionnel pour être plus léger. Des directives du conseil l’Union européenne à prendre avec beaucoup de considérations, ces dernières datent de 2018 » a précisé la conférencière.
Annie Gruber a insisté sur la bonne gouvernance des Etats membres des pays ACP bénéficièrent de la manne financière, laquelle devrait normalement servir au développement des pays au profil des habitants, en clair la nécessité de l’obligation des résultats sera l’un des points en prendre en compte lors de l’examen des dossiers.