Dans le cadre du dialogue social sur le projet de réforme du code du travail, le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Julien Nkoghe Bekale, a reçu la coalition des organisations syndicales signataires du préavis de grève déposé le 17 janvier 2020.
Bien qu’insatisfaits du dialogue avec le Gouvernement, les syndicats ont décidé d’interrompre leur mouvement contre la réforme du Code du Travail.
En effet, pendant près de sept heures, le Gouvernement et les représentants de l’ONEP, SYNTEE+, SYNADO, SYLTRA-GB, SYTRABGA, SYP-CNSS, SYNAC, SMIC, SYNATIEX, SAT AP-G, SYNTRARGA, SYLTRA-GSEZ-PORTS, SYLTRAC, SYNA-CNSS et SYMIGA ont échangé afin de parvenir à un accord.
Outre la confirmation de la tenue de la plénière du 3 février 2020 avec la participation des partenaires signataires, il a été convenu ce qui suit :
– L’invitation de deux représentants par organisation professionnelle des travailleurs régulièrement désignés par leurs organisations ;
– La réforme du code du travail ne saurait être un motif de grève par les partenaires sociaux jusqu’au terme des travaux de la plénière ;
– La levée immédiate de la grève au terme de la signature du procès-verbal ;
– Le Gouvernement indique, que dans l’intérêt de préserver la paix sociale et pour ramener la sérénité, aucun salarié ne sera sanctionné ou inquiété pour sa participation ou pour le rôle qu’il aura joué dans la grève déclenchée le 23 janvier 2020 ;
– Le Gouvernement rappelle aux travailleurs d’exercer leurs droits syndicaux dans le strict respect des lois et règlements en vigueur et appelle à la reprise normale du travail.
Au sortir de cette rencontre, sanctionnée par la signature d’un procès-verbal, le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale a une fois encore saluer l’esprit qui a prévalu tout au long des travaux : un esprit de responsabilité, un esprit qui place l’intérêt du travailleur, l’intérêt général et du pays au-dessus de tout.
C’est donc la victoire du dialogue. Pour le Premier ministre, le Gouvernement tiendra et respectera ses engagements. Il appelle les partenaires sociaux à respecter les leurs afin que les familles gabonaises retrouvent un peu de sérénité.
