Très prisée et utilisée lors des cérémonies initiatiques au Gabon et dans certains pays de la sous-région d’Afrique centrale, le « bois sacré », appelé « Iboga » sera désormais réglementé par les autorités et fera l’objet des recherches approfondies.
En effet, consommé sous forme de poudre tirée de sa racine, cet arbuste endémique que l’on retrouve en Afrique centrale regorge plusieurs vertus qui intéressent ces dernières années, plusieurs scientifiques à travers le monde.
Au regard des nombreuses qualités qu’elle renferme, les autorités par le truchement du Fonds Gabonais d’investissement Stratégique (FGIS), souhaitent procéder à l’étude approfondie de cette plante.
Sachant que, depuis des millénaires, cette plante constitue un catalyseur initiatique, une plante médicinale pour le peuple du Gabon et que ces propriétés scientifiques ainsi que les différents atouts sont reconnues à travers le monde, quel est le véritable objectif d’une telle recherche ? Est-ce pour des raisons financières ? Autant de questions qui taraudent l’esprit des Gabonais. Surtout que, pour le ministre des Eaux et forêts, Lee White, l’Iboga depuis quelques années se vend excessivement chère.
Une chose est sûre, l’iboga qui est une plante sacrée au Gabon et dont les propriétés sont reconnues dans la médecine traditionnelle, commence à attiser des convoitises.