Promotion et protection des droits de l’Homme au Gabon

L’Union européenne (UE), les Nations Unies, et le Haut-Commissariat des Droits de l’Homme en Afrique centrale (OHCHR/CARO) viennent en appui à la Commission nationale de droits de l’homme (CNDH) Libreville.

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en partenariat avec le Ministère de la Justice à travers son Projet de Promotion et Protection des Droits de l’Homme au Gabon (PAPPDH) appuyé par l’UE, vient de remettre à la CNDH en présence du Ministère de la Justice devant la presse nationale un important lot de matériels. Ce don est composé d’un mini bus de 15 places de marque Toyota Hiace, de quatre (4) ordinateurs de bureau, d’un (1) appareil photo, de 500 copies de la plaquette anti-COVID en milieu carcéral et de quinze (15) conventions et traités en grand format sur les droits de l’homme auxquels adhère le Gabon.

Il s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités techniques et opérationnelles de la CNDH pour l’aider à remplir son mandat conformément aux objectifs du projet: contribuer à la promotion et la protection des droits de l’homme au Gabon, renforcer les acteurs institutionnels et non gouvernementaux dans l’opérationnalisation des mécanismes de prévention, promotion et protection des droits humains.

Cette session de remise de dons a servi de cadre de clôture au séminaire de deux (2) jours de formation aux membres de la CNDH sur le monitoring et le reporting des violations des droits de l’homme au Gabon. Pour rappel, le projet PAPPDH est mis en œuvre au Gabon par le PNUD en partenariat avec le Ministère de la Justice grâce à l’appui de l’UE, du Bureau Régional des Nations Unies en Afrique Centrale (UNOCA) et du Bureau du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme en Afrique centrale (OHCHR/CARO).

La tenue de ces différentes actions de renforcement de capacités techniques et opérationnelles des bénéficiaires du projet permettra de préparer les prochaines activités, notamment des descentes sur le terrain de suivi d’allégations de violations de droits de l’hommes et la célébration de la journée internationale des droits de l’Homme le 10 décembre prochain. Un autre séminaire sur la même thématique se tiendra dans les prochains jours au bénéfice des organisations de la société civile gabonaise

Paul Essonne

Journaliste

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