Lors d’une déclaration officielle, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, a révélé le dimanche 9 mars 2025 lors d’une conférence de presse tenue au ministère de l’intérieur, la liste des candidats retenus pour l’élection présidentielle prévue le 12 avril 2025. Les quatre candidats sélectionnés sur trente-quatre sont : Alain Claude Bilie-By-Nze; Joseph Lapensée Essingone; Stéphane Germain Iloko Boussengui et Brice Clotaire Oligui Nguema.
Le ministre a précisé qu’à l’expiration des délais réglementaires, 23 dossiers de candidature ont été déposés pour examen par la Commission Nationale d’Organisation et de Coordination des Élections et du Référendum (CNOCER). Parmi les 34 citoyens qui avaient initialement manifesté leur intention de se porter candidats, seuls 23 ont formellement soumis des dossiers conformes aux exigences légales.
La CNOCER a procédé à une évaluation minutieuse de chaque dossier, en s’appuyant sur les dispositions pertinentes de la Charte de la Transition, de la Constitution du 19 décembre 2024, et du Code électoral. Les articles 77, 80, 81, 82, 86, 87, 88, 170 et 179 ont notamment été cités, ces textes définissant les modalités et conditions liées à la déclaration de candidature ainsi que les motifs de rejet.
Hermann Immongault a rappelé que toute personne dont la candidature a été rejetée a la possibilité de contester la décision devant la Cour Constitutionnelle dans un délai de soixante-douze heures suivant la publication de la liste des candidats retenus, conformément à l’article 179 du Code électoral.
L’absence de Jean-Remy Yama parmi les candidats retenus suscite des réactions mitigées. Pour certains analystes de la politique nationale, cela laisse un goût d’inachevé, car plusieurs observateurs souhaitaient le voir participer au débat public.
Alors que la campagne officielle débutera prochainement, les candidats retenus se préparent à convaincre les électeurs gabonais en vue de l’élection présidentielle du 12 avril 2025. Cette sélection marquer une étape clé dans le processus électoral et ouvre la voie à une compétition politique engagée. Les enjeux sont élevés, et les électeurs attendent des propositions concrètes des candidats pour l’avenir du Gabon.
