Présidentielle 2025 au Gabon : Brice Clotaire Oligui Nguema et Axel Ibinga Ibinga face à la Commission médicale

La course à l’élection présidentielle gabonaise du 12 avril 2025 se poursuit avec une étape cruciale pour les candidats : l’examen médical. Le jeudi 6 mars, Brice Clotaire Oligui Nguema et Axel Ibinga Ibinga se sont soumis aux évaluations du collège médical au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL). Cette commission est chargée de vérifier l’aptitude physique et mentale des postulants avant la validation définitive de leur candidature.

Ce collège médical est composé de spécialistes issus de plusieurs disciplines, notamment la cardiologie, la neurologie, l’urologie, la psychiatrie, l’anesthésie-réanimation et la chirurgie. L’objectif est d’évaluer l’état de santé des candidats afin de s’assurer qu’ils sont en mesure d’assumer les hautes responsabilités liées à la fonction présidentielle. À ce jour, 18 candidats sur les 30 dossiers déposés ont déjà été examinés.

Les résultats des examens médicaux sont attendus dans un délai de 48 heures après le passage des candidats. Ces évaluations font partie du processus de sélection et permettent d’éviter toute éventuelle incapacité physique ou mentale pouvant compromettre l’exercice du pouvoir. D’autres candidats doivent encore passer ce test afin de finaliser cette phase avant l’ouverture de la campagne officielle.

Parallèlement à ces tests médicaux, les candidats doivent également se soumettre à un test d’aptitude linguistique. Cette épreuve a débuté le 5 mars au musée national de Libreville et vise à évaluer les compétences linguistiques des postulants. Ce double processus garantit que les candidats remplissent toutes les conditions nécessaires avant de solliciter les suffrages des électeurs gabonais.

L’élection présidentielle gabonaise suit donc un calendrier précis, avec l’ouverture officielle de la campagne prévue pour le 29 mars. Les candidats devront convaincre la population avant le scrutin du 12 avril 2025. Ces différentes étapes traduisent la volonté des autorités de renforcer la transparence et la crédibilité du processus électoral.

Paul Essonne

Journaliste

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