Le ciel est de plus en plus sombre dans les états-majors des partis politiques de l’opposition, si bien que, certains leaders commencent à faire les pieds et les mains pour tenter de réconcilier les leaders des partis. L’opposition pourra-t-il s’unir à nouveau pour une alternance au sommet de l’Etat ?
Depuis l’élection présidentielle de 2016, l’opposition gabonaise navigue en eau trouble. Si bien que, les liens entre ces leaders et les populations se sont détériorés. Chaque leader tente désormais de réunir et de maximiser ses chances pour affronter le candidat du parti au pouvoir en 2023. Des initiatives qui viennent démontrer que Jean Ping, qui était leur chalenger en 2016, ne fait plus l’unanimité au sein de la classe politique de l’opposition. Des positionnements qui trouvent leurs explications dans la guerre des chiffonniers que se livre les leaders du parti politique ‘’Union Nationale’’ pour la présidence de ce parti.
Une élection qui vient d’accoucher d’une souris, avec le report de l’élection du président de ce parti dans trois mois. ‘’L’Union nationale ‘’qui devait jouer un rôle prépondérant lors de la désignation du candidat unique vient de démontrer, à la face du monde, l’immaturité qui habite encore ces leaders et les calculs de certains militants qui souhaitent à tout prix diriger cette formation politique. Absent depuis 2016, l’ancien Secrétaire général du Parti Démocratique gabonais (PDG) de 1991 à 1994, Jacques Adiahenot, a remis sur table ce problème de candidature unique de l’opposition.
Une tâche difficile, pour les leaders de l’opposition qui souhaitent une nouvelle coalition,capable d’affronter le candidat du pouvoir en place. Malheureusement, lorsqu’on jette un regard sur la représentativité de ces partis politiques dans tout le pays, l’on découvre et constate pour le regretter que, ces partis politiques n’existent que de nom. Que dire en ce qui concerne ces leaders ? Ces derniers, sont prêts à soutenir n’importe quel candidat pourvue qu’il soit en mesure de leur donner quelques espèces sonnantes et trébuchantes.
Une chose est sure, l’opposition gabonaise semble ne plus avoir le soutien du peuple. Un peuple qui souhaite avoir un leader qui cultive l’esprit de dialogue pour l’instauration de la démocratie et l’alternance au sommet de l’Etat.