Le ministre des Sports Alain Claude Bilie By-Nze s’est entretenu hier au Palais des Sports de Libreville avec les responsables de la fédération gabonaise de football(Fégafoot), de la Ligue nationale de foot professionnel(Linafp) et d’Akanda FC au sujet du décès du joueur Hermann Tsinga Leyigui et de savoir davantage sur ce drame qui vient endeuiller encore une la famille du football gabonais.
« En plus de présenter les condoléances à la famille élargie du football, nous voulions nous assurer que toutes les conditions fixées avant la reprise du championnat ont été prises. Que chaque club a fait effectuer à ses joueurs les visites médicales nécessaires avant le début de la compétition, qu’il a souscrit une police d’assurances. Que la linafp elle-même en a souscrit pour la compétition qu’elle organise. Il reste aussi à déterminer si les unités sanitaires ou ces visites ont été faites ont été choisies dans le respect des normes. C’est pour cette raison que j’ai saisi ma collègue de la santé, afin qu’une commission médicale indépendante soit mise en place et que tout ce qui m’a été dit soit vérifié. Il y aura de ce fait une enquête pour établir les responsabilités. En attendant la vie doit continuer, il faudrait que les autres footballeurs jouent disputent leurs rencontres du championnat afin de rendre un hommage au disparu » a déclaré le ministre d’Etat, ministre des Sports à la sortie de la rencontres avec les responsables de la linafp, de la fédération et du Club Akanda FC.
Rappelons qu’ Hermann Tsinga Leyigui est mort samedi dernier lors de la rencontre comptant pour la 2ème journée du national foot au stade de l’institut National de la Jeunesse et des Sports. Le joueur s’est écroulé tout seul à la 23ème minute non loin du rond central de la pelouse du stade de l’INJS. Il a rendu au Centre Hospitalier d’Owendo. Ce drame n’est pas le 1er du genre dans le national foot. Nous souvenons du décès dans les mêmes conditions de Moise Brou Apanga le 26 mars 2017, de Guy Tchingoma(FC105) ou de Théo Eric Ntoutoume de Sogea FC. Malheureusement ces drames n’ont pas provoqué le déclic escompté en matière de suivi médical des joueurs et des athlètes de haut niveau. Il est temps de réagir en situant les responsabilités des uns et des autres.