Au lendemain de son élection au trône pontifical, le nouveau Pape Léon XIV a présidé sa première messe privée en tant que 267e évêque de Rome. En présence des cardinaux, il a livré une homélie marquante qui donne déjà le ton de son pontificat. Citant l’évangile selon saint Matthieu – « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » –, le souverain pontife a rappelé l’importance de la foi en Jésus-Christ, pilier inébranlable de l’Église depuis deux millénaires, à travers la succession apostolique.
Dans son message, le Pape a exprimé une vive inquiétude face à l’érosion progressive de la foi dans nos sociétés modernes. Il a dénoncé une époque où les repères spirituels cèdent la place aux idoles contemporaines que sont l’argent, la technologie, le succès ou encore le plaisir. La foi chrétienne, selon lui, y est trop souvent perçue comme une faiblesse ou une absurdité, reléguée à un simple archaïsme dans des environnements devenus hostiles à l’Évangile.
Cette marginalisation du message chrétien a, d’après Léon XIV, de lourdes conséquences : perte du sens de la vie, effacement de la miséricorde, fragilisation de la dignité humaine et crise de la cellule familiale. Le Pape voit dans ces dérives les signes d’un malaise profond qui traverse les sociétés contemporaines, soulignant que le recul de la foi n’est pas neutre, mais qu’il ouvre la voie à de nombreuses souffrances individuelles et collectives.
Face à ce constat, le nouveau Pape exhorte à une évangélisation renouvelée et courageuse. Il appelle les fidèles à témoigner sans crainte de leur foi, même dans des contextes d’incompréhension ou de rejet. Selon lui, c’est justement dans ces lieux de résistance et de doute que la mission de l’Église devient la plus urgente : celle de porter l’espérance, la miséricorde et la vérité de l’Évangile à un monde en quête de repères.
