POURQUOI LE NOUVEAU PRÉSIDENT DE LA TRANSITION VEUT-IL PRÊTER SERMENT DEVANT UNE INSTITUTION ILLÉGALE ET DISSOUTE?

Selon les révélations d’Ali Bongo lui-même, il ne souvient pas de ce qui s’est passé pendant les cinq (ans) de sa maladie. Autrement dit, ce n’est pas lui qui a procédé aux différentes nominations dans les institutions gabonaises, dont au renouvellement des membres de la Cour Constitutionnelle, sauf ceux nommés dernièrement.

Ceux qui ont procédé à ces nominations sont désormais connus, arrêtés, et seront traduits devant les juridictions compétentes  pour falsification de la signature d’Ali Bongo, ont révélé et confirmé les forces de défense et de sécurité qui ont pris le pouvoir le 30 août.
Si on ajoute à cela qu’un coup d’État est une action politique par laquelle un groupe militaire a renversé le gouvernement en place de manière illégale et a pris le contrôle du pouvoir de l’État, c’est-à-dire l’autorité et la capacité d’un gouvernement à prendre des décisions et à exercer son autorité sur un territoire et sur ses citoyens, ce qui inclut le pouvoir législatif (création de lois), exécutif (mise en œuvre des lois) et judiciaire (application des lois et jugement des affaires), on ne comprend donc pas pourquoi le CTRI veut prêter serment devant une institution illégale et dissoute depuis le 30 août.
Dans tous les cas, la décision du CTRI reste à expliquer au peuple gabonais et au monde entier.

Ce serait de toute façon une faute si le CTRI réhabilitait et prêtait serment devant cette Tour de Pise illégale.

Que Clotaire Brice Oligui et ses compagnons ne donnent pas raison à ceux qui qualifient déjà leur coup d’État de révolution de palais.

Imagine t’on la déception du peuple gabonais et du Reste, le Grand Reste qui ne réclame que la mise aux arrêts de 3M et de sa bande?.

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