Le liquidateur de la Poste de Postebank, Dieudonné Nkassa Emane, accusé d’avoir soustrait d’importantes sommes d’argent dans les comptes clients de Postebank ne veut pas mourir seul. Après avoir fait main basse sur les avoirs des clients pendant plus de six mois, se retrouve coincé à l’heure du bilan. Les investigations menées selon des sources concordantes prouvent à suffisance que le liquidateur est bien l’auteur des détournements dont le PDG de la Poste Michael ADANDE avait été accusé injustement.
Au lieu de faire profil bas, il met en avant les « turpitudes du gouvernement « .
Nkassa Emane, qui prend ses fonctions en septembre 2017, a l’exclusivité de la gestion des comptes de Postebank et de Poste S.A. aussi les enquêtes révèlent qu’il y avait en liquide sur le compte de Céca Gadis, la somme de 318.386.467 franc CFA. De novembre 2017, à avril 2018, Ceca Gadis a fait des versements de l’ordre de 4.456.881.049 francs CFA, contre des retraits de l’ordre de 4.095.084.248 francs CFA, ce qui fait un solde créditeur de 680.183.268 francs CFA.
De même, avec Petro Gabon, le solde créditeur a été de l’ordre de 129.028.191 francs CFA. Soit un total de 809.211.459 francs CFA rien que pour les deux entreprises. Qu’a donc fait Nkassa Emane de tout cet argent alors qu’il disposait d’un PNB de 350 millions de francs CFA chaque mois et durant six mois, soit 2milliards 100 millions de francs CFA ? Pourquoi aller piocher encore dans les comptes des clients?
Bégayant comme une carpe, Nkassa Emane esquisse désormais le sourire du prisonnier, mais ne veut pas aller seul à la prison centrale de Libreville. Il tente un dernier geste de survie, en arguant qu’il s’agissait d’un accord qui avait été conclu avec Ceca Gadis.
Quels ont été les termes de cet accord et que stipulaient-ils? Soulignons qu’au passage Ceca Gadis, avait déjà saisi l’ancien ministre de l’économie pour recouvrer ses fonds. Alors que Dieudonné Nkassa fasse les comptes publiquement au lieu de gesticuler. Dans tous les cas Le PDG de la Poste est lavé de tout soupçon. À malin, malin et demi. Affaire à suivre.