Plan de relance économique 2017 : Restitution du rapport d’exécution.

La restitution du rapport d’exécution du plan de relance de l’économie  pour 2017 à l’administration s’est   déroulée ce lundi 23 avril en présence du premier Ministre Emmanuel Issoze Ngondet. Ce plan de relance de l’économie  avait été  adopté pour la période 2017- 2019  par le gouvernement, après sa présentation à l’Assemblée nationale le 27 juin dernier.

Occasion pour le premier Ministre de revenir sur les trois objectifs stratégiques notamment, « rétablir l’équilibre  de nos  finances  publiques, accélérer la  diversification  de notre  économie, et réduire la pauvreté », a déclaré Emmanuel Issoze Ngondet.

Pour son application avec de bon résultat, un  dispositif spécifique de  pilotage qui  comprend  le gouvernement   qui obéit  à une  lettre  de mission bien précis qui décline les actions  à mettre en œuvre.

 

Un bilan  de son exécution  s’imposait, un  an après. Dans cette vision le premier  Ministre a demandé  au secrétaire général du gouvernement et celui du  bureau de Coordination du plan stratégique Gabon émergent(BCPSGE), de produire un rapport d’étape dans les plus brefs délais.  Pour le patron du gouvernement, il est important de mesurer les principales avancées et  les difficultés par les différents services de l’administration gabonaise et les partenaires du secteur  privé dans la mise en œuvre des programmes et projets retenus de ce plan de relance économique.

Aussi, Issoze Ngondet a rappelé l’exigence  légale  et managériale  voulue  par  le président  de la République, à l’exemple  de la mise en place d’un système d’évaluation trimestrielle.  De manière globale le rapport  qui vient de lui être transmit  émane des différents  services. Et contrairement  à ce que certains pensaient  le gouvernement a reçu 552  milliards de  FCFA  des bailleurs  de fonds.

Des financements obtenus à des conditions préférentielles tout en sachant  que le Gabon a remboursé d’autres emprunts extérieurs. De ce fait la dette publique  a été réduite  de 5 points du PIB, passant de 64% du PIB en 2016 à 59% en 2017,  soit un objectif de 60% fixé pour 2019.

S’agissant du déficit budgétaire  global, selon la communication du premier Ministre, «  il est passé de 6, 6% du PIB en 2016 à 3, 6% du PIB en 2017, ce qui témoigne  des déséquilibres des finances publiques ». Ainsi, il s’agit d’atteindre des  objectifs, ceci passe par l’amélioration  de la masse salariale,  la collecte des recettes publiques hors pétrole ce qui est inférieure aux attentes. « Ces recettes représentent en 2017 12, 7% du PIB contre un  objectif intermédiaire attendu  de 14% devant conduire  en 2019 à 16,3% ».

4o milliards de FCFA ont été accordés à l’économie nationale par ce système financier public contre 100 milliards attendus. La bonne marche du plan de relance  économique conduira   à la création de l’Office gabonais des Recettes, comme annoncé par le premier  Ministre.

Paul Essonne

Journaliste

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