On entend et on lit partout que le plan stratégique Gabon émergent (PSGE) serait mort, que son concepteur l’aurait jeté dans la poubelle. La même fausse publicité est faite pour la budgétisation par objectifs de programmes (BOP) qui aurait été abandonnée et enterrée depuis les travaux de la Task force sur les finances publiques il y a bientôt 4ans du simple fait que le chef de l’État avait instruit cette Task force de sa remise à plat.
Cela a été fait, et le Directeur général du budget et des finances publiques a, dans une interview au quotidien national l’Union, fidèlement communiqué sur les changements intervenus pour la BOP.
D’où vient donc cette propension à raconter partout que la BOP est abandonnée alors qu’elle s’inscrit dans les directrices de la CEMAC pour l’harmonisation des finances publiques dans les six États membres?
S’agissant du PSGE, il n’est pas mort, tous les trois ans, il est renouvelé à travers des plans triennaux. C’est ainsi qu’après la première période 2012-2015, avec la chute du baril de pétrole, il a été conçu le plan de relance de l’économie (PRE) ayant pour objectif premier de rechercher des marges de manœuvres pour poursuivre le financement des projets du PSGE.
Survient ensuite la COVID19 qui déstructure l’économie mondiale et notamment la notre qui commençait à se relever. Il a donc fallu un nouveau plan triennal le PAT, le plan d’accélération et de transformation 2021-2023 qui attend la loi des finances rectificative 2021 pour sa mise en oeuvre, et qui s’inscrit dans le prolongement de la mise en œuvre du PSGE.
