La succession de Zacharie Myboto à la tête du parti Union Nationale, continue de faire couler encre et salive dans le pays. C’est le moins qu’on puisse dire, suite à la publication de Petit Lambert Owono. Qui, dans son poste, estime qu’il n’y a que Mytboto qui serait en mesure de conduire le parti à bon port.
Décédé trop tôt, AMO n’a pas eu le temps de préparer un dauphin.
Entouré de jeunes dont l’orgueil dépasse les Monts de Chrital, ces messieurs « connait tout » ont contribué à tuer l’UN.
Confrontés à une véritable première épreuve politique, à savoir un congrès, et non plus à un objectif spécifique comme celui de choisir celui qui va porter leurs couleurs à l’élection présidentielle, les egos semblent si forts dans ce camp que les blessures qu’ils provoquent risquent de mettre du temps à se cicatriser.En face du camp AMOïste, il y a celui maladroitement appelé du président Myboto. Il ne m’en voudra pas si je révèle aujourd’hui un semi secret.Le président Myboto me fait l’honneur de me recevoir en juillet 2009 en présence de feu Adolphe Doumi Mandatsi, de Jean Valentin Leyama, et de Raphaël Badega. Je lui propose au cours de cette audience l’alliance Fang-Ndzebi pour l’élection présidentielle à venir, et politique par la suite.Il me donne son accord mais se demande si les autres en face sont prêts.Nul doute que c’était là les prémices de l’Union Nationale. Les témoins sont encore parmi vous, sauf un.Au respect que nous vouons au président Myboto pour sa tempérance, à l’humilité et même à l’humanité de sa fille, l’orgueil de son beau-fils représente le petit caillou dans la chaussure de « ce camp », équivalent aux Amoïstes d’en face.
Voilà un peu d’éclairage, pour ceux qui comme moi, ont choisi de se retirer de la vie politique.La leçon à retenir, c’est que la démocratie a besoin de démocrates et non pas de succession dynastique.Si le choix du président Myboto est son beau-fils, qu’il le dise clairement.Autrement, bien que ne faisant plus partie de l’Union Nationale, je vote pour Mme Missambo, femme de grande qualité, injustement condamnée à cause de son compagnon Casimir Oye Mba.
Telle est ma vérité, et je l’assume. Bon congrès.