Cinquante ans de vie, c’est l’âge de cette formation politique au pouvoir qui a vu le jour en 1968 dans la province de l’Ogooué-Lolo, avec pour province sœur immédiate le haut- Ogooué. Au sein du grand labyrinthe PDG, le pire ennemi d’une aristocrate émergent, n’est autre que son semblable. Le parti démocratique gabonais(PDG), est devenu, un champ d’interminables luttes fratricides opposant les militants, un véritable fardeau qui empêche le PDG d’avancer de manière à atteindre le cap fixé de l’émergence à l’horizon 2025.
Difficile d’envisager « l’avenir en confiance », d’aucuns pensent que le PDG ne serait plus qu’une « formation politique aux antipodes de la nouvelle vision politique ». Il y a longtemps que le PDG aurait été dissout, mais il n’en est rien. Son président-fondateur l’avait préconisé en février 1990, après s’en être servi pendant vingt- deux ans pour asseoir son pouvoir, pour constater en fin de comptes que le PDG avait échoué au triple plan politique, économique et social. En 1990, le PDG n’a eu la vie sauve que grâce à certains de ses militants qui s’étaient opposés à sa dissolution au profit du RSDG. Depuis lors le PDG fonctionne de plus en plus comme un panier à crabes.
Querelles intestines, luttes fratricides, infanticides, et parricides politiques tous y est. Et d’une manière générale les pédégistes n’expriment leurs forces que lorsqu’il s’agit des fraudes massives aux élections ou tout simplement de s’entredéchirer pour des strapontins.
Tout ceci énumérer fait en sorte que les « camarades » se battent, se font des crocs – en jambes, se jettent des peaux de banane, au point ou une victoire de leur propre camps politique à une élection à l’exemple de celle qui a eu lieu le 17 décembre, peut ne pas plaire à certains d’entre eux, qui de ce fait, seraient capables de perpétrer une « révolution ».