Nzeng-Ayong : Altercation entre des agents de la Police et la GR

Dans des vidéos devenues virale sur les réseaux sociaux  exposants les agents de la police judiciaire à ceux de la Garde Républicaine, véritable spectacle désolant. Les faits se déroulent au  6 ème arrondissement de la commune de Libreville à Nzeng-Ayong dans la nuit du mercredi à jeudi 9 mai 2024. Des agents de la Garde Républicaine ont effectué une descente au commissariat de Nzeng-Ayong et n’aurait pas manqué de détruire au passage certaines vitres des locaux de ce bâtiment   suite à une interpellation dite ‘’arbitraire’’ de l’un des agents.

En effet, le commissariat de police de Nzeng-Ayong a été pris d’assaut par quelques agents de la Garde Républicaine qui sont venus en aide à un des leurs qui d’après eux s’est fait embarqué par la police et menotté puis conduit dans  ledit  commissariat. Loin de se limiter à leur ‘’sauvetage’’, ces derniers ont posé un acte de vandalisme. On peut l’entendre et le voir dans des images et vidéos virales sur les réseaux sociaux. Dans une première vidéo, on peut entendre les propos tels que : « je fais cette vidéo pour montrer que vous êtes en bon état ; vous avez emmené un élément du Garde Républicaine jusqu’à la police vous l’avez mis à l’intérieur il a fallu qu’on casse le portail pour entrer. Vous n’allez pas jouer avec nous… ». Dans une seconde, un agent de la police judiciaire relate  les faits: « la GR est venue casser nos locaux au commissariat de Nzeng-Ayong, avec ses éléments ils sont venus détruire nos portes. » Sur les lieux, des propos divergents sont recueillis. D’une part, certains affirment : « ils sont passés parce que les gars du commissariat ont interpellé un civil au carrefour GP. Ce dernier s’avère être un ami d’un gars du Garde Républicaine et pendant son interpellation, l’agent de la GR a essayé de monter dans le véhicule sans succès, il a ainsi appelé du renfort et ont effectué une descente au commissariat ».

D’autre part, on entend : « les gars policiers ont pour habitude d’exercer du trafique d’influence que cela soit sur des civils ou certains corps. Mais il est inconcevable de menotter un corps habillé en tenue comme vous  et l’enfermer dans vos locaux. Cela ne se fait pas quel que soit le problème ».

En attendant d’avoir des nouveaux éléments précis sur cette affaire ; il serait judicieux de porter une réflexion suite aux comportements déviants  dont nos forces de l’ordre font preuve et qui n’honore pas l’éthique et la déontologie militaire. il faudrait  alors que les autorités compétentes réagissent et que certaines décisions soient prises pour ce énième cas de litige entre corps habillés.

Tient-on réellement compte des enquêtes de moralité requises lors des différents recrutements des civiles dans les forces de l’ordre ? comment justifier que des entités qui ont reçu pour mission d’assurer la sécurité des biens et des personnes, de veiller à préserver la paix se retrouve à de telles extrêmes ? Il pourrait avoir anguille sous roche. Que s’est – il réellement passé?

Cet épisode ressemblant à un film de gangs c’est une  situation plutôt gênante en cette période où le CTRI prône aussi  pour la restauration des
valeurs morales et l’excellence dans les milieux professionnels   de  tous les secteurs.

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