Dimanche dernier, 14 syndicats étaient montés au créneau pour contester le nouveau code du travail et demander aux parlementaires de ne pas voter ce texte de loi. En cause, l’absence de concertation entre les différentes parties. Et, contre toute attente, la présidente du SENAT, Lucie Milebou-Aubusson vient de prendre position en faisant les éloges de ce nouveau du travail.
Dans un post publié le mardi sur sa page Facebook, la présidente du Sénat confirme que « les innovations apportées par ce nouveau code progressiste résultent d’un projet de réforme né du dialogue tripartite : État, représentants des syndicats des travailleurs et des employeurs ». Un poste critiqué par les partenaires sociaux qui ne comprennent pas et n’arrivent pas expliquer ce positionnement de la présidente du Senat.
Pour Lucie Milebou Aubusson ce nouveau code du travail vise, à « renforcer les principes de protections des droits de travailleurs, ouvrir le marché du travail formel à de nouvelles catégories de travail, protéger le travailleur de la précarité, codifier le télétravail, créer des contrats flexibles, consacrer le dialogue social et codifier l’exécution du service minimum obligatoire ».
Une position de la présidente du Senat, très critiquée par les partenaires sociaux et qui laisse désormais penser que l’issue de ce texte dans les deux chambres du parlement est défavorable aux syndicalistes.