Nourreddin Bongo Valentin, l’honneur perdu du fils de…

Le Gabon est aujourd’hui démuni face à certains discours extrémistes. Il y a de quoi être inquiet, face à la violence verbale dont font preuve certains de nos concitoyens. Même que la violence verbale est souvent le préambule de la violence physique.

Dans un poste sur sa page Facebook, Nourreddin Bongo Valentin déclare : « Arretez de m’honorer d’hommages excessifs. Je ne cautionne pas vos techniques d’approches dont le seul but est de tirer profit. Je n’ai aucune ambition présidentielle. Veuillez manifester vos soutiens au candidat PDG qui sera investi en 2023. Merci. »

Les révélations du fils du Président Ali Bongo Ondimba achèvent de désacraliser la fonction présidentielle. Et dresse le portrait d’un Nourreddin Bongo Valentin cynique et méprisant. Dégâts d’image sans précédent.

Nourreddin Bongo Valentin s’est déshumanisé au fil de la convalescence de son père. Il est présenté comme l’homme qui aime les riches. Il n’est plus anormal que Nourreddin puisse se défendre quand il est attaqué et sali. Il n’y a aucune fatalité à ce que l’interprétation de l’offense soit liberticide.

Le Gabon des sentiments, encore et toujours. Assurément, il s’agit d’une nouvelle déflagration pour Nourreddin Bongo, ébranlé par une nouvelle crise politico-familiale. On est bien dans le cinéma du réel, en juin 2020. Tout va si vite, tant il est présumé candidat à l’élection présidentielle de 2023. Voilà donc à travers ce poste un grand déballage vu du sommet de l’Etat.

Serge Kevin Biyoghe

Rédacteur en Chef, Journaliste-Ecrivain, Sociétaire de la SCAM (Société Civile des Auteurs Multimédias), membre de la SGDL (Société des Gens De Lettres), membre du SFCC (Syndicat Français de la Critique de Cinéma), membre de l'UDEG (Union Des Écrivains Gabonais).

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