Gabon: « Non, nous ne pouvons pas continuer ainsi » prévient P.C Maganga Moussavou.

Après avoir annoncé sa candidature pour les futures présidentielles de 2023, Pierre Claver Maganga Moussavou, président du Parti Social Démocrate (PSD), est revenu sur des points essentiels de l’actualité nationale et internationale lors d’un face à face avec la presse.

C’est au siège du Parti dans le quartier de l’ancienne SOBRAGA que le président du PSD, a tenue un forum de presse avec pour objectif d’aborder 5 grands points jugés importants, notamment, la Cour Constitutionnelle, la détention de Jean Rémy Yama, les conditions des retraités et l’absence des routes. Pour ce qui concerne les sujets nationaux. Mais également l’actualité sur la guerre en Ukraine, et les présidentielles en France.

Comme attaque à son allocution, Pierre Claver Maganga Moussavou (PCMM), a évoqué la question de la Cour Constitutionnelle qui ne joue pas pleinement son rôle de garante de la Constitution  mais s’illustre plutôt par son laxisme. Comme par exemple la retraite des députés qui est fixée à 1million 200 selon un ou plusieurs mandats, alors qu’un médecin ou un enseignant se retrouve avec une pension retraite de misère. Un déséquilibre que PCMM ne conçoit pas.

En effet, cette incompréhension empire la situation des retraités du Gabon, qui ne savent plus à quel saint se vouer. Certains, sont confrontés à la difficulté de pouvoir rentrer en possession de leur pension sous prétexte que leurs dossiers seraient incomplets. Mais comment justifier qu’un fonctionnaire, agent de l’Etat, puisse avoir un dossier incomplet au bout de nombreuses années d’efforts et de services ? C’est pourquoi, PCMM, préconise que chaque fonctionnaire un an avant sa retraite puisse déjà lancer la procédure, afin de ne plus subir ce genre de soucis dans l’avenir.

La question de la détention de Jean Rémy Yama, n’a pas échappée à PCMM, déterminé à défendre les droits de l’homme qu’il juge violés, de par les méthodes et les raisons de détention de JRY, de plus sa radiation de la fonction publique n’est pas aussi justifiée, selon PCMM.

L’homme politique a également abordé le problème de la route, du moins le manque de routes sur la voie nationale, pour ne cité que l’axe Ovan-Makokou, ou le cortège des pédégistes allant célébrer le 12 mars en différé, s’est heurté à la dure réalité du piteux état de la route, selon PCMM, qui est un obstacle majeur et volontaire de certains qui y trouvent des intérêts à ce que la route ne soit pas aménagée dans plusieurs régions du Gabon.

Enfin, Pierre Claver Maganga Moussavou a évoqué les questions de l’actualité internationale sur la guerre en Ukraine et l’arrivée au deuxième tour de la présidentielle en France de Marine Le Pen contre Emmanuel Macron. Il a mis en garde les Gabonais sur les conséquences de cette crise ukraino-russe sur le Gabon. Pour PCMM, le deuxième tour de la présidentielle en France est un modèle de démocratie pour les prochaines élections au Gabon.

Nelly NGONDET

Journaliste

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