« Non à l’acharnement contre les partenaires à l’exemple de GSEZ » dixit Pasteur Rostand Essono Ella

Le travail abattu par le comité de transition pour la restauration des institutions(CTRI) depuis l’annonce de la libération du Gabon le 30 août dernier est remarquable et rencontre l’adhésion du peuple et des confessions religieuses dans ce qu’on qualifie de refondation au profit du pays.

Ainsi, quand un nouveau régime se met en place à l’exemple du CTRI, il y a ce qu’on appelle la restauration avec la révision des textes, des traités, des chartes, en clair il faut revoir toute la règlementation en tenant compte des partenaires sérieux comme GSEZ. Ceci passe par des négociations qui devrait se tenir en toute responsabilité.

Pourtant des assurances ont été donné par les nouvelles autorités lors des consultations avec les forces vives de la nation, le Pasteur Rostand Essono Ella s’en souvient très bien. « Lors de notre rencontre avec le Président de transition le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, ils nous avaient rassuré qu’il sera question de revisiter l’ensemble des textes qui lient les différents partenariats entre l’Etat et les privés, l’Etat envers lui-même et l’Etat avec les autres partenaires au développement. Le grand problème en ce moment se trouve avec certaines autorités de la transition, on a l’impression que c’est désormais la chasse aux sorcières ce qui ne devrait pas être le cas. Il y a des gens qui viennent et qui investissent des millions de dollars dans notre pays, et vous vous souvenez bien de ce proverbe Chinois qui dit n’a droit à la parole que celui qui à vue, celui qui à toucher du doigt et Olam a fait en sorte que les syndicats et les organisations de la société civile aillent toucher du doigt pas seulement les installations du groupe de Nkok GSEZ, mais aussi les différents ports à savoir les ports minéraliers et le cargo. Il faut ajouter que les deux ports viennent en appui de l’ancien port et malheureusement quand on regarde la configuration de l’ancien port, on ne nous a jamais dit qu’effectivement que les problèmes de la vie chère au Gabon sont liés au groupe Bolloré ».

Des réalisations sont bien visibles aussi bien à Libreville que dans l’arrière-pays avec le port cargo et le port minéralier, la zone de Nkok avec la transformation des matières premières à cela s’ajoute la grande plantation d’Awala à Kango et sa petite usine de production de palm, que dire de la reprise d’agro Gabon à travers l’huile palm’or dans la province du Moyen-Ogooué. La province de la Ngounié est identifiable notamment à Mboukou, Moutassou et à Ferra avec des usines de production et des plantations a perte de vue. Et dans le Woleu-Ntem, notamment à Bitam au village Okok, on retient la production en caoutchouc avec Olam Rubber « localement les différentes perspectives qui étaient faites, il était question de transformer déjà le caoutchouc de Bitam et de créer un port sec au niveau d’Eboro pour que la plupart des marchandises ne viennent plus directement de Libreville, mais qu’ont les achemines par le port d’Ewindé et ça devrait permettre aussi de pouvoir bénéficier de l’alimentation en électricité à partir du barrage de Mefole au niveau du Cameroun pour alimenter le sud Cameroun, la Guinée Equatoriale et le nord du Gabon, dans ce barrage de Mefole il y a des zones impactées et des autres projets qu’entreprend Olam Rubber et Olam Palm il y a également des projets d’électrification qui sont bien visibles.  Malheureusement, il y a un acharnement qui ne dit pas son nom à l’endroit de Gagan Gupta », regrette le ministre de Dieu.

Le Pasteur Rostand Essono Ella, dit avoir l’impression que les gens n’ont pas compris la vision du Président Brice Clotaire Oligui Nguema et de toute l’équipe de transition en ce qui concerne la restauration. Il va donc falloir faire attention à la manipulation au risque de tout perdre.

Paul Essonne

Journaliste

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