Mobilisation réussie de la grève des Eaux et Forêts.

Lancée ce mardi 16 juin 2020, la grève générale illimitée du Syndicat National des Professionnels des Eaux et Forêts (SYNAPEF) enregistre une mobilisation historique. Les informations reçues permettent d’avoir l’estimation suivante:

Immeuble MINEF (80%) ; FRANCEVILLE (100%) ; LAMBARÉNÉ (100%) ; MOUILA (100%) ; TCHIBANGA (100%) ; MAKOKOU (80%) ; OYEM (100%) ; NDENDÉ (100%) ; FOUGAMOU (100%) ; OVAN (100%) ; MITZIC (100%) ; LASTOURVILLE (100%) ; MOANDA (100%) ; BOUÉE (100%) ; YOMBI (100%) ; KANGO (100%) ; MEKAMBO (100%) ; LASTOURVILLE (100%) ; MINVOUL (100%) ; MINKEBE-OUEST (100%) ; BAKOUMBA (100%) ; VIAFE (100%) ; BCO (100%) ; BC NTOUM (50%).

Cette grève permet de mettre en valeur plusieurs axes de contestation. Il y a bien évidemment la colère et le ras-le-bol, mais remonte aussi l’impression de se faire avoir. Dans un contexte de défiance envers les politiques, le ministre Lee White est accusé de se remplir les poches sur le dos des travailleurs.

Aussi, le syndicat recommande à tous les grévistes de suivre scrupuleusement les consignes : Ne pas céder aux intimidations et informer le Bureau, car des dispositions juridiques particulières seront prises au besoin, à ce sujet ; Conscientiser les Collègues ; Rester sereins mais Fermes.

Par ailleurs, le SYNAPEF réclame le paiement de la Prime Sectorielle (Art.285 du Code Forestier) logée dans le compte n°4705-831L au Trésor Public ; la Suspension des Hauts Responsables illégaux.

Au nom de la convergence des luttes, plusieurs personnes ont manifesté mardi partout au Gabon, à l’appel principalement du Bureau National du SYNAPEF. Aujourd’hui c’est un succès qui en appelle d’autres. Force est de constater que rarement un mouvement qui s’est développé hors des cadres traditionnels aura réussi à s’imposer à l’agenda.

Paul Essonne

Journaliste

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