Ministère des Transports : Cyprien Ndong, attend toujours sous le regard impuissant du secrétariat général du gouvernement.

Nommé en conseil des ministres du 25 juin dernier, au poste de secrétaire général du ministère des transports, Cyprien Ndong, un illustre et ancien expérimenté de ce département, ferait ainsi son retour dans la maison, après six (6) ans d’absence. Une absence qui a permis à ce dernier de faire ses armes dans la politique au niveau du 6ème arrondissement de la commune de Libreville et de s’imprégner des réalités de  son département situé dans la province de l’Estuaire.

Le retour de Cyprien Ndong nommé en Conseil des ministres donne comme une heure de prise en compte et de besoin de l’expérience, pour mener à bien les projets du CTRI, qui veut s’appuyer sur des hommes et des femmes rompus à la tâche, ayant une parfaite connaissance des dossiers de développement dans chaque secteur. En nommant Cyprien Ndong, un visage bien connu de tous les acteurs du secteur des transports comme secrétaire général, c’est-à-dire la deuxième personnalité de ce  département, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma, démontre ainsi sa détermination à œuvrer pour la reconstruction et la cohésion d’arrimer à une expertise avérée, au  sein de cette administration qui, jour après jour, voit ses meilleurs éléments et partenaires s’en éloigner pour de multiples raisons.

Seulement, il est  regrettable de constater que depuis sa nomination le 25 juin dernier, Cyprien Ndong n’aurait toujours pas pris ses fonctions. Une situation qui ne s’explique pas, d’autant plus que ce dernier a bien été nommé en Conseil des ministres, au même titre que celle qu’il vient remplacer. Il se trouve, selon de mauvaise langue, que le secrétaire général que Cyprien Ndong vient remplacer serait en train de remuer ciel et terre pour ne pas perdre son beefsteak. La fonction étant trop juteuse pour elle, cette dame multiplierait les appels au secours  pour ne pas libérer le poste, en espérant reproduire le scénario du directeur  du centre d’examen de permis de conduire Oscar Mapangou, en fin d’année dernière. Face à cette défiance des décisions de la plus haute autorité de la République Gabonaise, à savoir le conseil des ministres, le Président de la transition doit mettre de l’ordre, car il y va de la crédibilité du rendu de chaque conseil des ministres. C’est donc l’honneur du Gabon qui se joue dans ces comportements outrageants qui  sont servis par des commis de l’Etat. Le  secrétaire général du gouvernement reste muet comme une carpe, au lieu de procéder à la passation des charges, pourquoi ces deux poids, deux mesures?

Paul Essonne

Journaliste

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