Média : Dans la presse par effraction, Hercule Nzé Souala

On savait qu’il était dans l’entreprenariat, mais on était loin de s’imaginer qu’il était journaliste et détenteur d’un organe de presse « groupe focus médias ». Hercule Nzé Souala c’est de lui qu’il s’agit, a réussi à s’infiltrer dans la corporation par l’entremise de Brice Laccruche Alihanga, l’ancien directeur de cabinet du président déchu Ali Bongo Ondimba.

A l’époque, il avait à sa charge les pages Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux d’Ali Bongo Ondimba. Informé de l’existence d’une manne financière de 7 milliards revenant à la communication présidentielle mais destiné à une minorité des médias, il met en place en 2019 son média afin de bénéficier des largesses de la présidence de la République, des hommes politiques du parti démocratique gabonais (PDG), des entreprises aussi bien à Port-Gentil qu’à Libreville, certainement en faisant du chantage. Le même Hercule fera des articles à charge contre des confrères journalistes. Ces derniers n’hésiteront pas à lui faire un bref rappel sur son passé.

Des soucis financiers avec son association Synergie, malgré les dépenses, son mentor Jessye Ella Ekogha lui fera ça dur. Avec les nouvelles autorités à la tête du pays, Hercule Nzé Souala voulait une fois de plus faire du kounabélisme auprès du président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguema en présentant un document fabriqué de toutes pièces, certainement la veille. La réponse du général lors de la prise de contact avec la presse a été claire « Pourquoi tu paniques, si tu n’as pas volé c’est bien », avant de voir la sécurité ramené l’homme à l’ordre.

Lors de la prestation de serment du Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema le lundi 4 septembre dernier, Hercule Nzé Souala a reçu une fin de non-recevoir en voulant prendre part à cette cérémonie oubliant que le président de la transition n’aime pas les « Atalakou ».

En démissionnant de Synergie comme président, Hercule Nzé Souala gagnerait à le faire pour ce qui concerne la corporation car personne ne sait d’où il vient, s’il a effectué un passage dans une rédaction. Le ministère de la communication et la Haute Autorité de la communication (HAC) sont invités à mettre de l’ordre dans le désordre.

Paul Essonne

Journaliste

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