Me Jean-Paul MOUMBEMBÉ répond à la délibération du Conseil de l’Ordre dans l’affaire l’opposant à l’ancien Bâtonnier Justin Taty.

Je viens d’être informé par Vous de la Délibération de ce jour du Conseil de l’Ordre présidé par le Bâtonnier dont l’élection non encore effective est contestée devant le Conseil d’État qui connaîtra desdits Recours pour annulation ce Mercredi prochain.

J’ai des larmes aux yeux parce que je n’ai cessé de plaider pendant mes 34 ans d’exercice d’Avocat certes au désert mais pour le triomphe de la Confraternité et du Respect de l’Article 105 du Règlement Intérieur de notre Ordre qui stipule :

« L’Avocat a une obligation (…) de déférence à l’égard des Avocats plus âgés et plus anciens ».

Là… C’est un devoir de l’Avocat envers ses Confrères notamment en ce qui concerne le traitement d’un ancien Bâtonnier comme dans le cas d’espèce.

Ai-je perdu ce jour un de mes derniers combats vitaux et existentiels au sein du Barreau National du Gabon pour le triomphe des idéaux qui nous ont été légués par le défunt 1er Bâtonnier Gabonais au milieu des Avocats blancs, Maitre Pierre-Louis Agondjo-Okawé ?

À la demande de notre ancien Bâtonnier Me Justin Taty pour sa défense sans aucune haine et ce, en toute humilité, je réponds avec force mais sans fracas ceci :

« Oui ! « …

Je serai donc présent devant le Conseil d’État pour la défense des Principes et des Idéaux qui ont toujours gouverné et qui gouvernent mes élans de cœur et de raison !

Que vivent à jamais l’Unité de notre jeune Barreau et la Confraternité entre Nous malgré nos âges et opinions sur ce sacerdoce que Nous accomplissons en dépit de nos charges familiales et amicales !

Confraternellement ;

Votre bien dévoué.

Me Jean-Paul MOUMBEMBÉ

Avocat au Barreau National du Gabon

10ème Doyen de fait des Avocats du Gabon

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