La communauté de l’église évangélique du Gabon (EEG) de la région synodale de l’Ogooué Ivindo, paroisse protestante de Ntsiete, village situé à 28 km de Makokou est en deuil. Parti très tôt le matin en compagnie de sa femme faire une partie de pêche comme à ses heures perdues, le pasteur Charles Ndzila Ngoua, à ses heures perdues et en vue des préparatifs d’une rencontre ecclésiastique dans le canton, a voulu effectuer une partie de pêche dans l’aval de la rivière Aboye non loin du village, une pêche à la ligne de fond qui a tourné au drame.
Selon les témoignages des riverains et même de l’épouse du défunt, « le pasteur s’était rendu à la pêche en compagnie de sa femme pour s’attraper un peu de poisson, mais arrivé non loin de la chute des hameçons, ils se sont coincés sur des bois morts. Malgré les efforts de l’homme, rien ne bougeait. La femme lui a suggéré une autre technique appropriée, l’homme refusa. C’est après une nouvelle tentative qu’il a perdu l’équilibre, surtout à cause de l’hameçon accroché sur ses habits. Du coup, mari et femme se sont retrouvés dans l’eau ! La femme n’a eu la vie sauve que grâce aux racines d’un arbre. Quant au pasteur, il a été entrainé au fond des eaux. Voyant ça, la femme s’est rendue immédiatement au village pour demander de l’aide. Une fois arrivés sur les lieux du drame, les villageois se sont mis à la recherche de la dépouille. C’est en fin de journée qu’ils ont retrouvé et repêché le corps sans vie du pasteur. Ils l’ont ensuite transporté au village ».
Comment expliquer ce décès ? Le pasteur savait-il nager ou le lieu du drame était hanté ? Autant d’interrogations qui taraudent les habitants du canton et restent sans suite. Pour l’instant, le corps a été acheminé vers Makokou dans la nuit de vendredi à samedi. En attendant, une enquête est ouverte pour circonscrire les causes réelles de cette tragédie.
