Libreville s’est hissée depuis le 22 juin 2021 sur la troisième marche du podium des villes les plus chères d’Afrique. L’information provient d’un cabinet américain, Mercer.
Ce n’est pas une très bonne nouvelle pour les Gabonais, d’autant plus pour ceux de condition modeste, car c’est la confirmation qu’ils vivent dans une ville où tout se paye cher. L’enquête américaine pointe du doigt les coûts du logement, du transport, de l’alimentation, de l’habillement, des articles ménagers et le divertissement.
Mais si les prix grimpent, c’est parce que la capitale gabonaise est très prisée et qu’il y a une forte demande dans de nombreux domaines. Ce record de cherté traduit donc paradoxalement un signe de dynamisme.
Cependant, les chiffres du cabinet américain sont à nuancer. Ce dernier a été conçu pour aider les multinationales à mesurer le coût de leurs expatriés. Lorsque Libreville est estimée « 3e ville la plus chère d’Afrique en 2021 », c’est donc sur la base du mode de vie de ses cadres et de ses ingénieurs de haut-vols envoyés en mission dans la capitale gabonaise et qui recherchent le même confort que dans leur pays d’origine.
Par ailleurs, l’étude américaine révèle que cette année les différentes mesures de restrictions liées au Covid-19 faussent légèrement le classement.
