Les interpellations du CTRI par les différentes catégories socioprofessionnelles
pleuvent et rappellent le système BONGO-PDG où il fallait interpeller le Chef de l’État pour tout, oubliant que l’État a des institutions pour résoudre les problèmes des usagers et du peuple.
Ces interpellations sont de nature à réinstaller l’anarchie. Elles foulent aux pieds les règles et le pouvoir hiérarchique , et tendent à réinstaller le désordre des années Bongo PDG qui a conduit le Gabon à la déchéance.
Les forces de défense et de sécurité qui ont mis fin au régime Bongo cumulent pour l’instant les trois pouvoirs législatif, exécutif, et judiciaire; elles ne doivent pas céder à ces caprices, mais plutôt discipliner le peuple à soumettre leurs problèmes, qui sont réels, à l’autorité hiérarchique la plus proches de leur environnement. C’est le principe de la subsidiarité.
Gageons que nos mentalités en sortiront façonnées.
Le vrai débat est là.
PETIT-LAMBERT OVONO ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES PRÉSIDENT DE SOGEVAL