« Les Opposants officiels courent-ils à leur perte en 2023 ? » s’interroge Petit-Lambert Ovono.

Je l’ai plusieurs fois prêché dans mes Textos, si le pouvoir a des alliés, c’est parce qu’il veut ratisser large et conserver le pouvoir ad vitam æternam, allant même jusqu’à acheter les opposants à prix d’or par des espèces sonnantes et trébuchantes, par des postes politiques et ministériels, etc.

De son coté, l’opposition officielle, celle qui est constituée de partis politiques, n’est pas prête pour accéder au trône pour une raison simple; elle se partage le gibier avant même de l’avoir tué.

Cette opposition croit que tous les gabonais, fatigués des échecs du pouvoir actuel à transformer leurs conditions de vie quotidienne, sont avec eux. C’est tout simplement un rêve.

Et c’est d’ailleurs l’occasion de se demander où sont les urgences sociales pour lesquelles le dernier conseil des ministres et le vice-premier ministre ont félicité le chef de l’Etat ? Quel peuple a bénéficié de ces mesurettes?

Un relogement d’une seule famille endeuillée fait elle une politique publique?

L’inauguration d’un centre d’accueil féministe dont on n’a pas évalué ex-anté l’impact la fait-elle?

À titre de rappel, le concept « genre » signifie encore la lutte contre les inégalités sociales liées au sexe, et non pas ‘la défense des droits des femmes » seules dont c’est la mission des mouvements féministes, mouvements militants et politiques.

Pour revenir à l’opposition officielle gabonaise, elle joue à l’exclusion en interne et en dehors, osant aller jusqu’à l’exclusion de ceux des gabonais qui ne sont pas membres de leur écurie.

Me réveillant ce matin, ce message d’un de mes amis a inspiré mon texto. Je cite  » *On s’organise sans toi, t’inquiète, tu n’es pas dans l’opposition ! Les listes communes concernent les partis politiques* « .

Cette porte fermée à la société civile gabonaise présage-t-elle des lendemains meilleurs ?

On peut en douter.

Nous, on milite pour Reconstruire ensemble le Gabon et sa dignité.

La suite le prouvera.

Petit-Lambert Ovono, évaluateur certifié des politiques publiques

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