Pour sa première participation aux élections législatives, le Rassemblement pour l’alternance pacifique et l’indépendance démocratique (RAPID) un parti politique de l’opposition, prône selon les leaders de ce parti, le socialisme modéré. Et tend à privilégier les intérêts du peuple, tout en appelant à la mise à plat de la constitution gabonaise qui «ne cesse d’être modifiée au gré des acteurs politiques et des gouvernants».
Crée le 15 janvier 2018 dernier à la suite du dialogue politique d’Angondjé organisé sous la houlette du gouvernement de la République, le RAPID se présente selon la directrice de campagne dudit parti, comme une alternative à la gestion des affaires publiques, surtout après « l’échec des politiciens de tous bords depuis l’indépendance», a-t-elle indiqué. «Les dirigeants de notre pays et leur majorité offrent peu d’espace d’expression aux compatriotes de tous bords. Entretenant ainsi une démocratie d’apparence», a poursuivie Cunegonde Astride Anguezomo Mba épouse Obiang.
En effet, selon cette dernière, une véritable démocratie associative et participative ne s’obtient qu’à l’issue d’une alternance politique pacifique, dans le respect des libertés fondamentales de chaque citoyen. Dans le but de matérialiser tout cela.
Ce parti s’est engagé au sortir de ces élections législatives, à repenser la société gabonaise de sorte que les lois qui l’organisent «garantissent l’adéquation formation emploi, pour résorber le chômage. De mettre en place la prise en charge totale des enfants de zéro à cinq ans et de la femme enceinte jusqu’au 12ème mois après l’accouchement. Mais aussi d’investir dans la construction des centres de gériatrie pour la prise en charge des personnes du troisième âge… », a déclaré la directrice de campagne du Rapid.
Le Rapid, ambitionne d’être et de demeurer un parti politique de proximité pour lequel le candidat à la députation du 6 octobre prochain, n’aura que pour seul objectif, celui de défendre les intérêts des populations et de faire en sorte que toutes les lois qui seront dorénavant votées à l’Assemblée nationale soient de nature à profiter à l’ensemble des concitoyens et plus uniquement à une certaine élite bien déterminée.