« Le temps s’est écoulé comme une rivière, je ne l’ai pas vu passer » texte d’André GIDE.

J’ai compté mes années et j’ai découvert que j’ai moins de temps à vivre ici que je n’en ai déjà vécu.

Je n’ai désormais pas le temps pour des réunions interminables, où on discute de statuts, de règles, de procédures et de règles internes, d’argent sachant qu’il ne se combinera rien…

Je n’ai pas le temps de supporter des gens absurdes qui, en dépit de leur âge, n’ont pas grandi.

Je n’ai pas le temps de négocier avec la médiocrité.

Je ne veux pas être dans des réunions où les gens et leur ego défilent.

Les gens ne discutent pas du contenu, à peine des titres

Mon temps est trop faible pour discuter de titres.

Je veux vivre à côté de gens humains, très humain

Qui savent sourire de leurs erreurs.

Qui ne se glorifient pas de victoires.

Qui défendent la dignité humaine et qui ne souhaitent qu’être du côté de la vérité et de l’honnêteté.

L’essentiel est ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue… L’Amour…

Je veux m’entourer de gens qui savent arriver au coeur des gens.

Les gens à qui les coups durs de la vie ont appris à grandir avec des caresses dans l’âme.

Oui… J’ai hâte… de vivre avec intensité, que seule la maturité peut me donner… ouvrir mon cœur

J’exige aujourd’hui de ne pas gaspiller un bonbon de ce qu’il me reste… d’aller  à l’essentiel

Je suis sûr qu’il sera   beaucoup plus délicieux que ceux que j’ai goûté jusqu’à présent.

Personne n’y échappe riche, pauvre,  intelligent, démuni …

André GIDE

Obone Flore

Journaliste

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