Le temps des récompenses terminé, place à la mesure de la performance

Ne tournons pas autour du pot, le CTRI a récompensé en premier lieu par des nominations, ceux des résistants et des opposants les plus prolixes dans les médias, et aurait puisé dans le PDG, les moins vomis par ce parti dictatorial qui a fait reculer le Gabon. Reste maintenant à voir les maçons au pied du mur.
Ce qui interroge d’abord, c’est ce mode de nomination passéiste, pratique d’une mauvaise gouvernance.
En effet, l’exemple proposé par le Premier ministre chef du gouvernement de la Transition à savoir, l’appel à candidature semble aller dans le bon sens, celui de la bonne gouvernance. Il permet à un jury impartial de sélectionner selon plusieurs critères transparents communiqués dans les médias, tordant ainsi le coup au seul critère de populisme et de l’opposition radicale.
Le CTRI a mis fin au royaume des Bongo Valentin, le temps des résistants et des opposants est donc terminé ; place à la compétence qui ne se mesure que par l’évaluation de la performance en utilisant différents critères tels que la réalisation des objectifs fixés, la qualité du travail fourni, la productivité, l’efficacité, la créativité, l’implication dans les tâches, le respect des délais, la capacité à travailler en équipe, la réceptivité aux feedbacks et à l’apprentissage, ainsi que la capacité à s’adapter aux changements. Des évaluations régulières, des entretiens individuels, des tests de compétences et des retours d’expérience doivent être utilisés pour mesurer la performance des personnes nommées.
On observe hélas, que le CTRI semble se méfier de cet outil de bonne gouvernance qu’est l’évaluation; jusqu’à quand ?
La réponse est dans le camp des militaires.

PETIT-LAMBERT OVONO ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES PRÉSIDENT DE SOGEVAL

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