L’émission les Grands Dossiers de Gabon 1ère, qu’il faut saluer, a permis de connaître que plus de 100 000 demandes d’emploi concernant la seule province de l’Estuaire ont déjà été déposées et reçues au ministère de la fonction publique.
Si l’on ajoute à ce nombre les demandes qui proviendraient de l’intérieur du pays, sans doute on va atteindre et même dépasser le chiffre de 200 000 demandeurs d’emplois. Un nombre qui viendrait défier tous les mensonges du régime déchu de Bongo-PDG, et qui étaient pourtant validés par certains partenaires au développement du Gabon.
En somme, on constate bien que le chômage est la première préoccupation des gabonais, avec ses effets sur l’insécurité, la délinquance, la pauvreté et la criminalité. Devant cette situation, deux pistes sont à recommander au gouvernement: La première consiste à retenir que le recrutement des agents publics doit se faire en fonction des tâches et des activités spécifiques du poste à pourvoir. Il est donc important de sélectionner des candidats qui possèdent les compétences, les qualifications et l’expérience nécessaires pour remplir efficacement les responsabilités liées au poste. Cela permet d’assurer que les fonctions publiques sont remplies par des individus compétents et qualifiés, et contribue à garantir l’efficacité et la transparence des services publics. La deuxième recommandation consiste à orienter nos jeunes compatriotes dans le business, secteur où tous les métiers sont occupés jusqu’ici par les ressortissants étrangers, le plus souvent entrés clandestinement au Gabon. Ce secteur qu’il est urgent de formaliser, est une véritable mine d’emplois.
Le CTRI est plus que jamais en prise à son premier véritable défi. Gageons que le Gouvernement de Transition va le relever.
Le premier ministre Raymond Ndong Sima en est capable.
PETIT LAMBERT OVONO ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES PRÉSIDENT DE SOGEVAL
