L’ouverture du championnat national de football, le 23 novembre 2024, a mis en lumière l’état préoccupant du stade Jean-Stanislas Migolet, situé à Koulamoutou, dans l’Ogooué-Lolo. Cette infrastructure sportive, autrefois symbole de fierté locale, souffre aujourd’hui d’un manque criant d’entretien, contribuant à sa dégradation progressive. Plusieurs dysfonctionnements majeurs ont été relevés, mettant en exergue le besoin urgent de rénovation.
La toiture du stade est l’un des éléments les plus affectés, certaines tôles ayant été emportées par les vents violents qui balaient régulièrement la région. En outre, la seule tribune existante, déjà vétuste, est devenue insuffisante pour accueillir le public toujours plus nombreux. Ce fut particulièrement visible lors de la journée inaugurale du championnat entre Bouenguidi Sports et Lambaréné AC, où les spectateurs n’ont pas tous pu trouver place, témoignant de l’importance d’un agrandissement pour répondre à la croissance démographique de la ville.
Un autre problème majeur réside dans l’absence d’éclairage adéquat. Cette carence, en plus de limiter la tenue de matchs en soirée, constitue un risque potentiel de débordements entre supporters dans l’obscurité. La sécurité du public et des joueurs étant une priorité, les autorités locales et nationales sont appelées à intervenir pour résoudre cette lacune.
Pour de nombreux habitants de Koulamoutou, le stade Jean-Stanislas Migolet représente bien plus qu’un terrain de sport : c’est un lieu de rassemblement et de partage pour la communauté. Ils appellent de leurs vœux une réhabilitation complète de cette infrastructure, non seulement pour redonner à la jeunesse locale le goût du sport, mais aussi pour honorer le rôle du football dans la cohésion sociale.
