« Le pouvoir gabonais veut-il réellement aller aux élections en 2023 ? » s’interroge Petit-Lambert Ovono.

La réponse est non!

Avec la saisine de la Cour Constitutionnelle par le COPIL Citoyen sur les incohérences de fond et de forme, et les propositions pertinentes qu’il avance, et au regard des délais constitutionnels, le projet de loi de finances initiale 2023 ne pourra pas être adopté avant le 31 décembre 2022, ce qui revient à dire que c’est le budget de l’année 2022 qui sera reconduit mais dans lequel n’existe aucune ligne pour l’organisation des élections groupées.

En conclusion, le pouvoir PDG ne veut pas des élections et se moque royalement de la souveraineté du peuple gabonais.

Le pays n’a jamais été aussi mal géré et détruit. Il faut le reconstruire. Nous sommes prêts.

Petit-Lambert Ovono, évaluateur certifié des politiques publiques, président de SOGEVAL

Paul Essonne

Journaliste

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