Je me souviens fin 2009 début 2010, après la nomination du béninois Maixent ACCROMBESSI à la tête du cabinet du Présidente de la République, mon oncle, le boute-en-train de la famille fit une prophétie sur un ton humoristique, je cite : vous verrez dans les années à venir, un étranger viendra chez un gabonais pour le foutre à la porte de sa maison prétextant qu’il en est le nouveau propriétaire, et le gabonais ne pourra rien faire car l’étranger sera plus puissant ! J’avais quinze ans, mais politisé depuis onze années déjà, j’ai pris ça très au sérieux !
L’erreur fatale qui a été faite après la mort d’Omar a été de laisser son fils adoptif prendre le pouvoir. Tout le Gabon savait qu’Ali est étranger, mais peu savaient qu’il n’avait pas ses papiers à jour. Malgré la plainte de Luc BENGONO NSI, il n’y a pas eu une véritable volonté de voir respecter notre constitution. Un étranger sans papiers et dénué de tout sentiment de patriotisme a pris le pouvoir au Gabon. Il s’est tout de suite entouré de ceux qui lui ressemblent. Il s’est assuré une pérennité en donnant le pouvoir à des gens qui ne seront jamais animés par le Gabon d’abord, ACCROMBESSI, FARGEON maintenant OCENI. Je ne parle même pas (pas encore) du pouvoir des marocains dans ce pays.
Nous avons tous observé le mépris avec lequel FARGEON(ALIHANGA), le Français pur jus nous a dirigé. Aujourd’hui, ce sont les franco-marocains BONGO VALENTIN et leur amis OCENI qui ont pris le contrôle du pays au détriment des enfants même de ce pays.
Il ne fallait pas laisser Ali renouveler son bail. Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire nous dit Jean 10 :10. Ces voleurs qui nous ont déjà égorgés ne s’arrêteront pas s’ils n’ont pas tout détruit chez nous. Il faut que les gabonais prennent leurs responsabilités en 2023 c’est-à-dire qu’ils soient prêts à combattre nos ennemis avec toutes les armes qui sont à notre disposition. Nous risquons de nous faire remplacer en tant que peuple. Nous avons été remplacé en tant que leader économique, nous l’avons été en tant que leader politique, le projet est de nous remplacer en tant que peuple. Il faut se lever et mener ce combat de survie en tant que GABONAIS.
Je n’appelle pas ici à la violence physique sur tous les étrangers, mais je veux sonner l’alarme sur le danger de laisser le pouvoir politique et économique à des personnes dont les racines et le cœur sont ailleurs. Ils sont en train de détruire notre pays, le pillent et investissent ailleurs car n’ayant pas le projet de vivre indéfiniment ici. On peut donner des papiers à un étranger, pas le pouvoir suprême.
Je veux ici réveiller le patriotisme de ceux des gabonais d’origine à qui ces gens ont laissé un petit bout du pouvoir, aux élus, aux militaires, aux gabonais passifs et ceux distraits, à ceux qui ont déjà des enfants, à ceux qui tiennent à la terre dans laquelle nos ancêtres sont enterrés, Réagissons ! Nous sommes attaqués, défendons-nous !
Je termine avec cette recommandation du pape Jean Paul 2 aux gabonais en 1982 : « N’AYEZ PAS PEUR»
Ernest OYOME