L’Afrique possède de nombreuses richesses naturelles et minières provenant de ses sols. Sauf que ces richesses ne se répercutent pas sur l’aspect extérieur et ne sont pas équitablement réparties. La faute à leur immixtion par les colons, car ces derniers exercent un contrôle à tous les niveaux sur la gestion des richesses. Une vidéo de soutien à l’endroit d’Adama Traoré et de George Floyd aux intitulés de pétition : « Justice pour Adama Traoré », « Justice for George Floyd » et #Black livesmatter, interpelle sur l’histoire des noirs d’origine africaine, sur l’Afrique.
La pauvreté et la guerre sont des stéréotypes phares qui caractérisent le plus souvent le continent africain. Sans oublier qu’en réalité c’est l’expression « vache à lait » pour les pays colonisateurs qui sied le mieux comme qualificatif à l’Afrique. A cause d’une image ternie par les famines, les maladies et les conflits, la diaspora africaine étant hors du continent éprouve des difficultés à revenir sur la terre de leurs ancêtres. Cette diaspora pointe du doigt les colonisateurs pour avoir occulter la vraie histoire de l’Afrique en fomentant la leur. Une histoire africaine qui renvoie à la superbe du royaume de Soundjata Keïta, de l’Egypte antique de Toutânkhamon, Ramsès, Khéops. Il n’est donc pas étonnant que la culture africaine riche d’objets d’art s’est vue confisquée par les musées des colons.
Aussi, on découvre qu’il existe en Afrique, depuis très longtemps, une pratique de l’humanisme et de la science des mathématiques. L’humanisme avec la charte de Mandingue instigué en 1236 prônant « la paix sociale dans la diversité, l’inviolabilité des personnes humaines et de l’éducation, l’intégrité de la patrie, la sécurité alimentaire, l’abolition de l’esclavage ou encore la liberté d’expression ». Les sciences des mathématiques avec les recherches fortement contestées de Cheikh Anta Diop sur l’Egypte antique noire à propos de l’arithmétique, la médecine, l’architecture.
Force est de constater, que les africains vivant hors de leur continent particulièrement dans les zones des pays colonisateurs sont confrontés aux mirages tels que : intégration, naturalisation, socialisation. Ils sont rattrapés par la triste réalité due au « retour chez soi ». Il est donc impérieux de considérer l’histoire de leur continent par la valorisation de son développement qui passe par de nombreux investissements et la réhabilitation de son image. Ils doivent encore attirer l’attention de leurs dirigeants tout en demeurant fiers de leurs origines car « tous les hommes naissent égaux ».