A l’approche de l’accomplissement de la première année de la transition politique amorcée par notre pays, l’heure d’un bilan à mi-parcours pointe fort logiquement dans un horizon proche.
A cet effet, l’évaluation des différentes politiques publiques permettra certainement de dresser le palmarès de chaque département ministériel, en fonction des feuilles de route prescrites et des moyens mis à disposition pour les besoins des missions opérationnelles clairement déclinées.
Loin d’ être dotés des outils les plus pratiques et objectifs d’un ranking des performances réalisées dans la mise en œuvre de chaque politique publique, les regards populaires semblent converger vers une nette appréciation des actions entreprises par le Ministère du Tourisme.
Ces actions dont la lisibilité dispense des gros efforts de réflexion, sont organisées autour de deux (2) axes fondamentaux, à savoir:
1/- identification du potentiel touristique national,
2/- promotion et valorisation des sites touristiques.
Au moment où plusieurs Chefs de départements ministériels en sont encore à inonder quotidiennement les médias de toute forme avec la retransmission des rencontres ordinaires de prise de langue avec les entités placées sous leurs tutelles et avec les différents acteurs de leurs secteurs d’activités, ou encore à dresser l’état des lieux de leurs ministères, certains, à l’exemple de celui du Tourisme, ont choisi de se passer de la collection des queues de cerises, récoltant aux yeux des observateurs de plus en plus exigeants, de précieux points.
Quoique le deuxième axe de la politique sectorielle du Tourisme consiste en un processus qui cristallise d’énormes attentes à moyen et à long terme sur la balance du PIB, en dépit de quelques aspects à parfaire, il semble juste et impartial de se satisfaire d’un essor sans précédent du domaine, ponctué non seulement par une meilleure vulgarisation des sites, mais surtout par l’engouement suscité à travers la préparation et l’organisation de la première édition de la caravane nationale du Tourisme.
Cependant, le couronnement de cette mission d’étape pourrait advenir d’une documentation fournie et disponible de la connaissance de l’histoire des sites (mythes et mystères), des traditions et cultures qui y sont attachées.
D’ores et déjà, il n’est pas superflu de tirer son chapeau au CTRI pour cette vision opérante soutenue par des moyens adéquats, et plus particulièrement au patron du Touriste pour son engagement qui ne saurait souffrir de contestation.
Sosthène MASSOUS-MA-MOUNGUENGUI, citoyen lambda.