Le CTRI est dans le pragmatisme et surtout, le patriotisme.

A l’orée de la tenue du grand dialogue national, il me paraît de relever ici quelques observations que beaucoup ne connaissent pas et/ou feignent d’ignorer. A la conférence nationale 1990, l’ensemble des participants était de 300.

Le dialogue politique, à l’esplanade du ministère de la défense nationale en 2023, 150 participants. Le dialogue national sous Ali Bongo au stade d’Agondjé en 2016, 250.

Le CTRI a décidé que 580 compatriotes vont se retrouver, certains trouvent à redire en arguant du fait qu’on doit augmenter le nombre de participants. La qualité des débats n’est pas une affaire du nombre et des participants. Jamais, dans notre pays, nous n’avons tenu de rencontre aussi importante avec autant de participants. Il faut donc y voir la volonté du CTRI d’associer le maximum.

Soixante-quatre personnes vont représenter le CTRI et je suis d’accord. Les militaires ont mis leurs vies en jeu le 30 août 2023 en libérant le pays. Il est donc logique qu’ils soient le « contingent » le plus important.

Ils convoquent donc ce dialogue pour des échanges directs avec toutes les forces vives de la Nation pour, avec elles, refonder le Gabon.

Cette initiative est du CTRI et non des politiques, d’associations ou encore de la société civile.

Il est extrêmement important de bien le comprendre.

Lorsque le lieutenant Kelly Ondo a fait appelé la population à sortir pour le soutenir, ses camarades et lui en janvier 2019, à part quelques courageux, la majorité s’était barricadée chez elle. L’objectif était pourtant le même que le CTRI, c’est-à-dire libérer le pays.

Pourquoi donc s’offusquer du nombre de participants concernant les militaires ?
« Si tu rates un coup d’état, tu vas recevoir un tas de coups » me disait un voisin ivoirien à Abidjan il ya quelques années. Nos militaires connaissent bien cet adage…militaire.

Concernant le Dialogue proprement dit, la logique juridique du décret de convocation de ses assises est de mise. Naturellement, les résolutions qui en sortiront passeront par la case référendum, (le 2ème du Gabon indépendant après celui de 1994 à l’issue des Accords de Paris). Toute chose qui permettra aux dites résolutions d’être frappées du sceau de la Loi. c’est-à-dire, une constitution profondément retouchée, consensuelle et surtout, impersonnelle.

Les partis politiques légalement constitués doivent proposer 4 noms et le CTRI en choisira 1 seul.

Le budget de 5 milliards de francs CFA me paraît correct si il n’est pas carrément en dessous.

Nous n’avons plus de salle de conférence digne de ce nom. Le stade de l’amitié d’Agondjé est complètement vétuste ( tout est à refaire comme dit le jeune humoriste) . Cela nécessite de gros travaux travaux sur ce site.

A côté, il y a l’équipement en bureautique, en informatique, aux charges d’électricité et d’eau, de communication, de logistique en général.
tout cela a bien un coût.

Ensemble et avec le CTRI, allons changer notre mère patrie qui a besoin de TOUTES ses filles et de TOUS ses fils.

C’est enfin notre essor vers la félicité.

Justin Ntoutoume Ondong, citoyen.

Paul Essonne

Journaliste

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