Echanger sur les difficultés liées à l’ insertion des psychologues de développement sortis de l’Université Omar Bongo, telle a été l’économie de l’assemblée générale tenue le jeudi 29 mars 2024 dans une structure à vocation religieuse du deuxième arrondissement du Grand Libreville.
Ces étudiants sortis de l’Université Omar Bongo dénoncent entre autres la marginalisation dont ils sont victimes contrairement à leurs collègues sortis des grandes écoles. Pourquoi une telle discrimination lorsqu’on sait que tous ces étudiants dépendent de la même tutelle?
« Sous d’autres cieux, le psychologue occupe une place importante pour le développement humain, en participant au suivi psychologique de toutes les couches sociales. Il intervient en milieu scolaire, carcéral, professionnel et hospitalier. Ce qui de facto rend son rôle primordial surtout dans une société en pleine transition politique et sociale» a souligné Lionel Koumba, l’un des médiateurs du collectif de réflexion.
Et à propos , cette assemblée générale a également été l’occasion pour le collectif de débattre sur la problématique du «rôle fondamental d’un psychologue de développement au sein de la société».
Aussi, le collectif a tenu à attirer l’attention des plus hautes autorités de la transition sur la nécessité de trouver des mécanismes d’insertion publique ou privée afin de caser cette jeunesse qui se meurt à petit feu. « Parce que le plus grand mal d’un pays, la gan graine d’un état, c’est le chômage et le gouvernement qui n’arrive pas à œuvrer pour l’insertion systématique au sortir de la formation participe à attiser la flamme sociale qui couve chaque jour. Nous invitons le premier ministre et son son gouvernement à nous conduire vers la félicité» a conclu Lionel Koumba.
Vivement que le CTRI prenne à bras le corps ce cri d’alarme des psychologues chômeurs qui ne demandent qu’à exercer leur métier. Car la restauration des valeurs passe par la psychologie du développement et donc la dignité humaine.
