*Le Cas SEEG* … Par Cédrick Orphée Avouné Diobas

Bonjour à tous … 
Je suis Cédrick Orphée Ayouné Diobas gabonais …  professionnel du commerce et de l’industrie …. Je capitalise aujourd’hui plus de 18 ans d’expériences professionnelles et entreprenariale dans les marchés ouest-africains de l’industrie agroalimentaire, de la gestion commerciale et de  l’immobilier … 
*Petit constat* …
A la SEEG comme dans beaucoup d’entreprises et d’administrations gabonaises le mal est profond … Le mal de *l’insuffisance* de ressources humaines d’une part qualifiées et compétentes et d’autres part bien recyclées aux standards internationaux … aux exigences actuelles …
Après plusieurs semaines à Libreville… en faisant le tour…. J’ai pû constater pour le regretter que la quasi-totalité des administrations et des sociétés privées n’ont pas de budget ou sinon n’executent pas les budgets destinés à la formation du personnel…. et plusieurs manager n’y accordent absolument pas de prix … Malheureusement…
Faites le tour vous mêmes et observez l’attitude des fonctionnaires dans leurs bureaux face à des besoins ou des problèmes didactiques tout simplement… pour ne prendre que cet exemple … Beaucoup d’admirations sont sans matériels didactiques ce qui est non négligeable dans *l’autoformation*
De nos jours, lorsqu’un collaborateur n’a pas un ordinateur (fixe ou portable) connecté à Internet … Vous le mettez en marge de la connaissance… Brefffff
S’en suivent le manque de programmes de formation, la non application des objectifs par programmes et l’accès à Internet … Ça à l’air banal  … Mais c’est la base de la motivation vers l’autoformation…
La formation et l’autoformation n’ont pas été encouragées dans notre pays ces 20 dernières années… N’ayons pas honte de le dire … Beaucoup de diplômés se contentent simplement aujourd’hui de * »son papier »*… Mais ne vont pas toujours au-delà…
Malheureusement nous avons été victimes d’orientation  »partis politiques » sur le terrain plutôt qu’orientation  »résultats » dans nos administrations et dans nos missions …
Pour revenir à la SEEG, Je proposerai simplement que les autorités de la transition fassent un appel d’offres international avec un cahier de charges bien calibré dans lequel *le transfert des compétences la formation du personnel sera à la base des négociations* …
Pour avoir été Cadre Commercial et consultants dans certains groupes ouest-africains qui ont fait fortune dans les marchés publiques, tous les marchés que nous avons exécutés en Afrique ont été toujours en groupement avec des firmes étrangères (dotées de la solution recherchée dans la conception) Firmes parfois africaines ou occidentales … Par expérience, il nous à été très souvent difficile de trouver une compétence locale pour un problème récurrent qui dure depuis des décennies …
Comme j’ai l’habitude de le dire … De nos jours ne cherchons pas à réinventer la roue … Vous avez un problème à régler ??? …. Allez-y chercher la compétence capable de régler votre problème sans distinction de provenance … Mais encadrez vos contrats …. Faites vous accompagner par de bons cabinets d’expertises sur tous les plans (juridiques, fiscales, techniques, HSE …. Brefffffff)
Mon expérience dans la gestion des marchés m’emmène toujours à conseiller la Contre Expertise … C’est coûteux… Mais cela en vaut la peine…
Ma modeste contribution…

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