C’est la quintessence de l’information rendue publique par le président du congrès des agents publics, parapublics et privés de l’Etat (CAPPE), en la personne d’Emmanuel Mvé Mba ceci à l’occasion de la cérémonie de rentrée syndicale organisé le samedi 20 octobre 2018 à Libreville. Aussi, ce mouvement syndical présentera sa candidature pour un deuxième mandat à la tête de l’Afrique francophone lors du prochain congrès mondial de l’Union internationale des services publics et assimilés.
«Il sera question pour le Congrès des agents publics, parapublics et privés de l’Etat (CAPPE) en 2019, de poursuivre les formations et le financement dans le cadre de son projet d’autonomisation des populations économiquement vulnérables en partenariat avec le FNAS et la CNAMGS. A cet effet, le CAPPE à l’intention de solliciter un deuxième mandat à la tête de l’Afrique francophone lors des assises du dialogue social dans l’administration publique», a déclaré Emmanuel Mve Mba, président du CAPPE.
En effet, selon ce dernier, cette activité d’intérêt national aura pour principal objectif opérationnel, de réunir l’ensemble des travailleurs de l’administration publique, aux fins d’adopter un plan stratégique de trois ans. Mais aussi et surtout, de lutter contre la réforme «médiocre» de la fonction publique. «Le CAPPE fera tout ce qui est en son pouvoir, pour l’annulation pure et simple de cette réforme légère et médiocre, qui vise à privatiser la fonction publique et à faire des fonctionnaires des objets à manipuler», a-t-il indiqué.
Une rentrée syndicale riche en couleur qui au vu du chronogramme établi par l’ensemble du bureau et présenté par le président de cette formation syndicale s’annonce véritablement mouvementé et chargé pour l’ensemble des membres du CAPPE, de la Coalition des syndicats, associations et ONG (CSAG) et du Bureau régional de l’Union internationale des services publics et assimilés Afrique francophone.