Ceux qui préparent et organisent les congrès partisans oublient souvent une chose; à la sortie de ces messes, ils retrouveront les mêmes difficultés qu’ils vivent au quotidien, pas de transport en commun, les mêmes routes avec les mêmes trous, les inondations à affronter pour rentrer chez soi, les mêmes poubelles qui jonchent les trottoirs et polluent leurs quartiers, le manque d’eau au robinet pour se laver, les enfants qui se tordent de faim ou de maladie, d’autres qui sont toujours au chômage, et ce n’est pas par miracle que la route Okondja aurait été réparée, etc.
La minute d’euphorie passée, on retrouve les réalités de la vie.
À quoi servent finalement ces rencontres, s’il faut vivre et retrouver la même galère depuis 2009?
De plan stratégique en plan stratégique, au final, aucun résultat et aucun changement dans le quotidien du Gabonais. Mais pendant ce temps, l’immigré entré clandestinement au Gabon se remplit les poches pour aller investir dans son pays d’origine.
À se demander si ce n’est pas tous ces politiciens du pouvoir et de l’opposition qui conspirent contre les vrais gabonais.
La classe politique des professionnels n’a pas encore compris que c’est la réponse aux besoins, aux problèmes, aux préoccupations des seules populations qui doit être au centre de leurs décisions et non le débat sur les postures.
Tant que ce bal des vampireux va durer, le peuple continuera à se lamenter.
Populations gabonaises, réveillez vous et rejoignez-nous pour reconstruire ensemble notre pays et restaurer notre dignité.
Petit-Lambert Ovono, évaluateur certifié des politiques publiques